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Triangle de Gonesse : Dépenses publiques imprudentes à l’heure du financement de la transition écologique et de l’accroissement de la dette publique.
À la suite de l’abandon du projet EuropaCity, il reste sur le Triangle de Gonesse :
- le passage de la ligne 17 nord actuellement en travaux
- et le projet de la gare Triangle de Gonesse
Cette gare devait accueillir 48% des passagers de la ligne 17 N selon les études initiales de la Société du Grand Paris (SGP).
Cette gare a perdu actuellement toute justification.
En mai 2021 le Premier ministre a annoncé le maintien de la gare, faisant de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle (CdG) le premier au monde relié à sa capitale par trois lignes de train, les trois financées par l’argent public (le RER B, CDG Express et 17 nord) !
Le Triangle de Gonesse est en zone C des plans d’exposition au bruit (PEB). Ce lieu est survolé par 1500 avions /24 h ce qui engendre entre autres, un risque aérien non négligeable.
En zone C des PEB, la construction de logements est interdite hors des zones urbaines existantes
Afin de justifier la gare, un projet de Cité scolaire avec internat a été annoncé en 2021 par le Premier ministre Castex, ainsi qu’une administration d’état.
En l’absence de concertation publique, la Cite scolaire a déjà fait l’objet d’une délibération du Conseil régional d’Île-de-France pour une « Étude de programmation pour la construction de la cité scolaire à vocation internationale du Triangle de Gonesse (95) » et des dépenses ont été engagées.
La justification de la gare Triangle de Gonesse repose également sur une évaluation socio-économique plus que fantaisiste au regard de l’abandon du projet EuropaCity et de l’extension du Terminal 4 de CdG.
Compte tenu :
- de la trajectoire du loyer de la dette actuelle de la France (21 mds en 2021, 54 mds en 2023 et 74 mds en 2027) ;
- des dangers pour la santé des jeunes collégiens, lycéens, . et de leurs enseignants ;
- des atteintes à l’environnement : artificialisation de terre de grande qualité (alimentaire, puits de CO2, îlot de fraîcheur, … et espace de biodiversité) ;
- des besoins en investissement (transition écologique),
il est primordial que le Cour des Comptes et la CRC d’IdF enquêtent et évaluent l’usage des fonds publics pour ces deux projets (Cité scolaire sous les avions et gare en plein champ).
La Chambre Régionale pourra alors juger, contrôler et évaluer :
- la pertinence sur l’emplacement et donc le bon usage de l’argent public alors que d’autres endroits plus appropriés pourraient accueillir cette Cité scolaire dans l’est du 95 (exemple Villiers le Bel sur sa friche de l’ancien hôpital ou Sarcelles ou. )
et la Cour des Comptes pourra, elle aussi, juger, contrôler et évaluer :
- la nécessité d’engager des dépenses pour la gare du Triangle de Gonesse au vu des financements nécessaires à la transition écologique et émettre une recommandation pour l’abandon de la gare en plein champ ainsi que pour la partie terminale de la ligne 17 N afin d’éviter de générer une dette perpétuelle.
Texte partiel
Cette proposition n'a pas été retenue
Bonjour,
Nous avons pris soin d’évaluer avec attention l’ensemble des contributions, malheureusement nous n’avons pu sélectionner que 10 thèmes de contrôle nationaux et 17 thèmes de contrôle locaux pour la campagne citoyenne de 2023.
Sachez que pour la chambre régionale des comptes Île-de-France, ce sont les propositions portant sur le syndicat Autolib' Vélib' Métropole et la situation financière de la Ville de Paris qui ont été retenues.
Nous vous remercions pour votre participation. C’est grâce à toutes ces contributions qui expriment des préoccupations concrètes que la Cour des comptes et les Chambres régionales et territoriales des comptes poursuivent leur mission de rendre compte au citoyen de l’usage des fonds publics.
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De façon générale, il est absurde de concentrer la population française dans les grandes métropoles et de soutenir cette concentration par l'immobilier, la bétonisation et la bitumisation. Ces terres cultivables en région parisienne sont particulièrement utiles pour nourrir localement les populations et rendre la région un peu plus autonome et résiliente au changement climatique. Les détruire est un déni de la transition écologique et un non respect des générations futures.
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