2024 - Aidez-nous à enrichir notre programme de travail
Vous pouvez participer au choix des sujets d’enquêtes.
Réduction des coûts informatiques, licences comprises dans les administrations et en particulier l'Éducation Nationale
- Corps de la contribution
- Aujourd'hui, alors qu'il existe des solutions libres (et gratuites) pour faire fonctionner des ordinateurs de bureau, les ordinateurs fournis aux agents de l'Éducation Nationale tournent sous WIndows avec des logiciels propriétaires comme la suite bureautique Microsoft Office. Tout cela engendre des coûts non négligeables et surtout nécessite un renouvellement prématuré des machines lors des montées de version (cas concret avec le passage de Windows 10 à Windows 11). Il serait très économique de changer ce système d'exploitation pour une distribution GNU/Linux plus performante et moins gourmande en ressources, ce qui permettrait d'utiliser plus longuement et plus confortablement (lenteurs de Windows s'accentuant au fil du temps) les machines fournies. Aujourd'hui utiliser un système d'exploitation autre que WIndows ne présente pas de difficulté majeure, en dehors d'une très légère période d'adaptation, surtout pour de simples utilisateurs et utilisatrices (grande majorité des agents) ne nécessitant pas des applications métiers très spécifiques : les besoins se résumant très souvent à utiliser un navigateur Internet (pour accéder aux applications professionnelles en ligne ) et une suite bureautique (LibreOffice n'a rien à envier à Microsoft Office). Pour information, j'utilise professionnellement au sein d'une administration de l'Éducation Nationale (dont son Intranet) depuis 6 ans un ordinateur sous GNU/Linux sans souci majeur ; les seuls rares soucis étant parfois la lecture de fichiers fournis par l'administration ne respectant pas le Référentiel Général d’Interopérabilité RGI v2 (qui est justement là pour éviter ce genre de problèmes...). Cela participerait de façon concrète à réduire l'empreinte environnementale du numérique public comme cela est annoncé sur cette page : https://ecoresponsable.numerique.gouv.fr/. Ce serait aussi une source d'économie importante et permettrait également de renforcer notre souveraineté numérique en réduisant notre dépendance aux GAFAM et autres multinationales étrangères. Remarque : Ces constat pourraient s'appliquer in extenso à toutes les administrations publiques, en prenant pour exemple la gendarmerie nationale qui utilise principalement des ordinateurs sous GNU/Linux depuis des années.
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
Détails du commentaire
Vous ne voyez qu'un seul commentaire
Voir tous les commentaires
J'utilise quotidiennement professionnellement et personnellement des ordinateurs et ai administré des serveurs sous GNU/Linux (90% des serveurs dans le monde tournent sous GNU/Linux, est-ce un hasard ?).
Les néo-utilisateurs (élèves, personnes âgées) arrivent très bien à se servir d'un ordinateur sous GNU/Linux.
Beaucoup d'applications libres sont interopérables et du coup les problèmes sont les mêmes quels que soient les systèmes d'exploitation donc aucune incidence sur le support utilisateur.
La robustesse des systèmes GNU/Linux n'est plus à démontrer et la maintenance par rapport à des postes sous Windows est moindre.
On voit bien dans votre commentaire les conséquences de l'emprisonnement dans un système propriétaire et fermé pourtant loin d'être satisfaisant. Pourquoi devrions-nous continuer à subir cet état de fait ?
Alors oui, il y aura une phase d'adaptation mais il y en a tout le temps (changements lors de renouvellement de marché public).
L'interopérabilité est la clé.
Chargement des commentaires ...