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- La recherche est de plus orientée par des stratégies d'appels à projet décidés par la puissance publique ou orientée selon des fonds européens. Il semble que cela a deux conséquences : La première est que les chercheurs prennent de plus en plus de temps à remplir des dossiers administratifs et à "vendre" leur recherche au détriment de leurs missions premières. Une perte de capacité de recherche et une moindre efficacité/efficience en résulterait. La deuxième est sur le rétrécissement de la recherche désormais orientée par des choix politiques et non sur les intuitions ou le talent du chercheur lui-même. Ainsi, on a pu lire dans la presse que les fonds européens privilégiaient, y compris dans les sciences dures telles que la physique ou la chimie, les sujets portant sur l'égalité de genre ou d'origine. Si on comprend la volonté du politique, en matière de sciences dures ou de mathématiques, ces orientations paraissent relever du lyssenkisme. Par ailleurs, l'attribution des fonds se fait-elle également sur des critères de discrimination dite positive au détriment de la compétence ? Si tel est le cas, n'y a t'il pas un risque de fuite des cerveaux ? Le sujet est donc de mesurer les risques qui portent sur la recherche scientifique qui pourrait tomber dans les travers bien connus de la "science prolétarienne" qui a tant nuit à ceux qui l'ont pratiqué.
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Tout a fait d'accord. La recherche est un joyaux, ne le gaspillons pas. Pendant que les autres pays cartonnent en IA, cancer, exploitation spatiale, énergies. Nous on sombre dans l'insurrection des genres et le tiers monde.
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