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- La Cour des Comptes a publié, en février 2020, un rapport sur les abattoirs publics dont les conclusions sont éloquentes : - Les abattoirs publics : des charges pour les contribuables locaux rarement justifiées - L’intervention des collectivités locales en matière d’abattage n’est en général plus justifiée Depuis lors, la situation ne semble guère avoir évoluée et, au regard, des enquêtes nombreuses réalisées par l'association L214, se pose également le difficile problème de la souffrance animale. De nombreux abattoirs gérés publiquement semblent ignorer ou en tout cas ne pas appliquer la loi en la matière et ceci aux frais des contribuables de plus en plus sensibilisés par le sujet. Par ailleurs les contrôles de l'Etat s'avèrent insuffisants voire inexistants malgré les alertes et les preuves apportées par le secteur associatif, notamment. Un encadrement plus strict semble nécessaire.
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Malgré les faits, la souffrance animale est peu ou pas prise en compte, en particulier dans les abattoirs. Et la souffrance animale rejoint la souffrance humaine. J'imagine difficilement que l'on puisse passer sa vie à tuer des animaux sans en souffrir soi-même et sans être malheureux. Faire respecter la loi, augmenter les contrôles par des agents assermentés incorruptibles est un début de prise en charge. Réduire notre consommation de viande et refuser de manger de la viande d'animaux élevés de manière industrielle est un pas supplémentaire.
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