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- Le nombre de logements vacants est très élevé : parmi les causes il y a sans doute la réglementation des rapports bailleur/locataire et la crainte, justifiée ou non , des propriétaires de ne pouvoir récupérer leur logement. En matière de droit du travail on a commencé à comprendre que pour embaucher plus il faut aussi pouvoir licencier plus facilement, installer donc une certaine fluidité. La même question doit être posée en matière de logement même si cela déplait.
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Quoi qu'en pense Monsieur Macron avec la création de l'IFI, l'immobilier locatif est un secteur économique, au même titre que l'hôtellerie. Et comme tout secteur économique, la rentabilité des investissements est le moteur unique des investisseurs, comme en bourse. Pas de rentabilité = pas d'investissement = pénurie de logement = pas de rotation.
Je parle d'expérience, je suis en train de réhabiliter un immeuble de centre ville dans le sud de la France et pour être clair le coût des travaux s'élève au double de la valeur de l'immeuble. Il aurait été plus simple de le détruire et de le reconstruire, mais l'ABF ne l'aurait pas autorisé, pire, son intervention à renchéri le coût d'au moins 30%. Si vous connaissez un peu les villes du sud de la France, l'intérêt patrimonial, on repassera ...
Alors, je ne suis pas prêt de rentrer dans mes fonds, mais j'aurai fait office de mécène en rendant la ville plus jolie.
Alors oui, faire sauter les carcans pour recréer un vrai domaine économique.
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