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- Dans les grandes villes, de nombreuses pistes cyclables ont été construites où sont en cours de construction. Les montants alloués à ces équipements sont importants. L’espace alloué aux piétons suite à l’installation d’une piste cyclable est réduit et la qualité de l’espace est dégradée : coupe des grands arbres qui font de l’ombre, comportement dangereux des cyclistes. La part de budgets alloués aux transports en commun est réduit : baisse des fréquences, arrêt des grands projets de métros. Est-ce pertinent alors que les pistes cyclables sont utilisées pour des trajets courts, qui peuvent être facilement effectués à pied. Que ce mode de transport est choisi lorsque la météo est clémente (pas de pluie, pas trop chaud, pas trop froid).
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Conversation avec Pouet
J'estime que l'affirmation suivante est fausse : "pistes cyclables sont utilisées pour des trajets courts, qui peuvent être facilement effectués à pied."
Les véhicules sur piste cyclables (vélo, trottinette, etc), musculaire ou électriques, permettent de remplacer l'usage de la voiture pour de nombreux trajets. En 1 heure, cycliste normal parcourt entre 10 et 25 km alors qu'un piéton va parcourir 4 à 6 km. Certains parcours de cyclistes ne pourront pas être réalisés facilement à pied.
J'estime que l'affirmation suivante est fausse :
"Que ce mode de transport est choisi lorsque la météo est clémente (pas de pluie, pas trop chaud, pas trop froid)".
Personnellement, j'utilise le vélo par tous les temps. Peut-être devriez-vous regarder le reportage du journal Le Parisien sur les enfants qui vont à l'école à vélo dans la neige en Finlande : https://youtu.be/SQQ_BCFbn48
Il y a peut-être certaines personnes qui utilisent le vélo pour des longs trajets et quelle que soit la météo, mais ces personnes sont une minorité
Il suffit de compter le nombre d’utilisateurs quand il pleut !
Les grands trajets sont effectués en transports commun quand ils existent.
Ce que je demande, c’est que cette utilisation des pistes cyclables en rapport aux coûts de mise en œuvre et aux impacts sur les autres modes doux et sur la transformation de l’espace public soit expertisée.
L’ensemble de l’écosystème vélo évolue, les pratiques aussi. Troquer voiture contre vélo est un premier pas, vient ensuite l’équipement du vélo et du cycliste pour pouvoir utiliser ce mode de transport en toutes conditions. C’est un cheminement et un véritable apprentissage (quelle tenue, quels éléments de visibilité, maîtrise du vélo sous la pluie, trajet plus sécuritaire dans ces conditions… ?) chaque personne évolue à son rythme. Je me déplace à vélo sous la pluie et peux vous dire que dans l’agglo où je réside j’ai vraiment constaté que plus les infrastructures sont sécurisées plus les cyclistes sont nombreux dans ces conditions météo (déneigement des pistes cyclables …).
Il faut s’accorder le retour sur investissement …moins de voitures, des gens en meilleur santé; moins de pollution .. quoi qu’il en soit il est rare qu’un investissement apporte un retour à très court terme et l’augmentation de la part modale du vélo est seulement UN DES objectifs.
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