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- Dans les grandes villes, de nombreuses pistes cyclables ont été construites où sont en cours de construction. Les montants alloués à ces équipements sont importants. L’espace alloué aux piétons suite à l’installation d’une piste cyclable est réduit et la qualité de l’espace est dégradée : coupe des grands arbres qui font de l’ombre, comportement dangereux des cyclistes. La part de budgets alloués aux transports en commun est réduit : baisse des fréquences, arrêt des grands projets de métros. Est-ce pertinent alors que les pistes cyclables sont utilisées pour des trajets courts, qui peuvent être facilement effectués à pied. Que ce mode de transport est choisi lorsque la météo est clémente (pas de pluie, pas trop chaud, pas trop froid).
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Bonjour, oui tout à fait, mais le sujet n'est peut-être pas d'opposer les mobilités douces - en effet, les études depuis 30 ans montrent que les infrastructures ont un effet bénéfique sur les modes de transport. La voiture s'est développée car on a construit des routes ; si on veut favoriser le vélo et la marche, il faut des infrastructures à la hauteur de ces mobilités.
Si on regarde un plan de coupe d'une rue, on constate en largeur que la place dévolue à la voiture (qu'elle circule ou soit à l'arrêt) est beaucoup plus grande que celle dévolue aux piétons d'un côté et aux vélos de l'autre.
Or, ce qui freine l'usage du vélo ou de la marche aujourd'hui, c'est l'existence d'infrastructures adaptées pour tout type de trajet: donc poser la question de la pertinence de l'investissement d'une infrastructure parcellaire (par exemple, une piste cyclable ne couvrant qu'une partie d'un trajet donné) n'est pas adapté. Opposer les mobilités douces n'est pas non plus adapté.
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