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Prière pour un syndicalisme sincère
- Corps de la contribution
- Syndicat = organisation de défense de l’intérêt des salariés, protégée par le code du travail. Adieu les années 1880 dans lesquelles Émile Zola nous décrivait la rudesse du paysage social, l’injustice et les conditions de vie si dures. Adieu les manufactures du XIXe siècle développant un prolétariat industriel’ parmi lequel figuraient des enfants de 6 à 8 ans, gagnant des salaires dérisoires dans des ateliers dangereux. Victor Hugo, Daudet, dénonceront les ravages du travail précoce (et oui, un jour nous fûmes ce Bangladesh, cette Chine, cette Inde…). En 1831, il y eut les échecs des rêvoltes ouvrières, comme celle des Canuts à Lyon. Pour conjurer ces injustices des courageux s’organisent. Naîtront les bourses du travail, les premières coopératives de production ouvrière. Vint la loi du 21/03/1884, Waldeck Rousseau accorde la liberté syndicale, reconnaît le droit des ouvriers d’une même profession, sans autorisation préalable. Les fonctionnaires sont écartés de cette application. Ils y viendront plus tard avec un wagon d’intérêts, comme la Prefon, avec son cortège d’avantages, initiée par les syndicats au profit des seuls fonctionnaires (refusée par eux au secteur privé). Pauvre secteur privé qui voit l’alliance des syndicats et de mr Balladur promouvoir le 16/07/1993 leur retraite sur les 25 meilleures années, en lieu et place des 10 ans, + d’autres éléments défavorables. C’est les vacances, on sirote notre pastis, on se fout de l’actu… pas une voix contre cette réforme, nous sommes des veaux ! Aujourd’hui, nos petites retraites ne nous permettent pas de vivre décemment. Merci mr Balladur et les syndicats, même combat = contre le privé / pour la fonction publique ! De quoi vivent ces syndicats ? Qui les financent ? La loi L 133-2 du CT leur assigne leur financement par leurs cotisations, une indépendance des partis politiques. On nous pique dans les poches pour qu’ils «foutent» le bordel et se mêlent de tous les sujets societaux. Ça suffit, cessez de mordre la main qui vous nourrit. Travaillez pour de vrai, aller chercher des cotisants pour en vivre comme toute entreprise. L’assistance est un mauvais compromis. Nous avons besoin d’un vrai syndicat, comme le furent les anciens. Exportez vous en Chine ou au Bangladesh, cela nous fera des vacances, et facteur non négligeable, nous ferons de sacrées économies dans toutes les strates de la société (ville/département/région/nation/employeurs/salariés qui ne veulent pas cotiser par obligation). Au boulot comme tout le monde, on vous verra moins sur les plateaux TV, radio, rue… De l’air !!!
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Merci de votre soutien. Le nombre de caractères m’interdisait de développer toute mon analyse du syndicalisme français. Sincèrement, je pense qu’ils sont à l’origine de nombreuses casses dans le secteur privé. Il est plus facile de défendre des fonctionnaires pour lesquels l’État recherche avant toute chose la paix sociale, et qui, au final devient son contraire…. Qui paie pour toutes les casses ? Qui a saboté les voies ferrées avant les J.O. ?
Je n’ai pas trouvé la réponse, mais c’était le travail de connaisseurs, sans avancer une certitude. À qui appartient la SNCF ? L’État ! Qui est l’État ? Nous ! Qui paie pour les grèves, les disfonctionnements, des retraites avant l’heure, des avantages sociaux énormes ? Nous ! Pourquoi les agents SNCF exigent une prime pour bon déroulement des J.O. ? Alors, que comme tout un chacun, ils ont juste bien fait leur boulot (mais, ils n’en ont plus l l’habitude !) Grève à venir à la SNCF (vivement les compagnies étrangères !), l’éducation national….
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