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Impact de la Santé sur les finances publiques
- Corps de la contribution
- " L’évaluation environnementale (AE) sert à éclairer sur des enjeux relatifs à la santé humaine du territoire concerné." (1) Il s'avère que les avis de l'AE ne sont QUE consultatif et en aucun cas contraignant. Une autorité sans autorité en somme. Il en résulte qu’en cas d'impacts négatifs sur la santé de la population concernée, un avis peut rester "lettre morte'. Les conséquences se font directement ressentir dans les comptes de la Sécurité Sociale qui prendra à sa charge les conséquences de cette inaction (pathologies diverses et variées, maladies chroniques, cancers, ..). Quel en est donc l’impact sur les finances publiques (contribution active aux dépenses publiques) d'un d'avis non suivi ? Parmi les exemples, nous en avons un bien caractérisé (mentionné dans le rapport de l'AE ): Le plan de protection de l’atmosphère (PPA) d' Île-de-France, dont la situation en matière de qualité de l’air ne comporte pas d’évaluation quantitative et ne prévoit pas de mesures d’évitement, de réduction et de compensation. Nous avons également une myriade d'études scientifiques sur l'impact de la qualité de l'air sur la santé, sans oublier le climat (chaleur) qui est facteur aggravant. ⚠ Le grand oublié des avis de l'AE est le bruit, mais pas que celui des voitures, mais aussi celui des AVIONS (2). Le bruit, un mal silencieux qui se retrouve dans les comptes de la sécurité sociale et à tous "les étages". Si les dépenses publiques doivent être réduites, ne serait-il pas grand temps de les chercher le cause à la source et agir ? Quid de l'impact sur l’espérance de vie en BONNE santé versus en mauvaise santé ? Je pense bien évidemment au BRUIT des avions et surtout la nuit. A' quand un audit sur la non prise en compte de la santé humaine lors de projets et de leur Impact sur les dépenses de santé et donc des comptes de la sécurité sociale ? La lutte contre le bruit des AVIONS doit être elle AUSSI une priorité de santé publique. Le bruit assassine les pensées (Nietzsche), surtout dans le cadre des apprentissages de nos jeunes. (1) : http://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/levaluation-environnementale (2) : https://www.advocnar.fr/le-bruit/etudes-bruit/
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Conversation avec PAURON
Oui, pour réduire les dépenses de santé il faut s'attaquer à la source. Exemple : le coût social de la pollution de l'air en France est de 100 milliards par an, celui du bruit de 145 milliards. Rien que le bruit des avions en IDF c'est 4 milliards par an. Les solutions sont connues, parfois elles ne coutent rien, sauf du courage politique. Souvent elles coutent moins cher que le gain apporté en dépenses de santé, productivité professionnelle, etc
Merci bcp @pauron pour ces chiffres.
C'est édifiant. Cela prouve que nous avons des sources de réduction de nos dépenses de santé et donc de notre dette.
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