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Subventions publiques allouées aux corridas en Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Corps de la contribution
- Les subventions allouées aux corridas soulèvent des questions de politique publique et d'allocation de ressources publiques. En 2024, la CRC d’Occitanie a contrôlé six villes. S’en sont suivis des constats préoccupants : l'opacité sur la négociation des cachets et des contrats des toreros et l'impact économique des corridas qui n’est jamais démontré. Ces pratiques interrogent sur la légitimité de soutenir, avec des fonds publics, une activité controversée, en décalage avec les attentes sociétales actuelles. La corrida est un sujet qui divise l'opinion. Certaines régions soutiennent les corridas, d'autres les interdisent. Il est essentiel d'examiner comment ces choix affectent les finances publiques. Des municipalités allouent chaque année plusieurs centaines de milliers d’euros à l’organisation de corridas, via des subventions à des associations ou des délégations de service public, sans évaluation de l’impact économique ou de l’adhésion populaire. Les délégataires sont généralement déficitaires. Les arènes et les infrastructures nécessaires sont considérées comme un service public. Il est important de comprendre comment elles sont utilisées et si elles répondent aux besoins de la collectivité. Les subventions allouées à la corrida peuvent être considérés comme une politique publique car elles reflètent les choix des autorités locales en matière de culture et de divertissement. Cette politique mérite d'être évaluée pour déterminer si elle est alignée sur les valeurs et les priorités de la société. L'organisation et la régulation de corridas impliquent divers organismes. Les villes font-elles appel à une Délégation de service public (DSP) ou une gestion directe ? Il serait intéressant d'analyser si ces entités sont transparentes dans leur gestion. Des fonds publics financent, directement ou indirectement, la corrida, sous forme de subventions, d’avantages fiscaux ou de budgets de communication. La Région, les Communautés d’agglomérations, le Département et les municipalités en financent la promotion notamment par la publicité et l’affichage. Chaque année, certaines collectivités achètent, pour plusieurs milliers d’euros de places, offertes à des élus, des fonctionnaires ou des partenaires privés. Ces pratiques devraient être transparentes et une traçabilité rigoureuse de ces cadeaux devrait être mise en place. En 2021, les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 ont perturbé l’organisation des événements publics et faussé les données relatives à la fréquentation, aux recettes et aux dépenses. Je propose donc une période couvrant les 4 dernières années, de 2022 à 2025. Le rapport de la CRC d’Occitanie démontre la nécessité d’une enquête dans les autres régions dites « taurines » pour une prise de décision éclairée. Il serait étonnant que le secteur de la corrida « structurellement fragile », selon la chambre, ne le soit pas dans les régions voisines. Il est impératif de déterminer si les subventions publiques allouées aux corridas sont justifiées. Les contribuables ont le droit de savoir comment leurs impôts sont utilisés. Dans les Bouches-du-Rhône, 84 % des habitants sont contre la corrida avec mise à mort (sondage Alliance Anticorrida/IFOP mars 2025).
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Conversation avec Dyon
Abolition de cette infamie
Oui c’est indispensable ! Non à la barbarie !
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