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Évaluation de l’effectivité des contrôles et sanctions relatifs à la conformité des produits aux normes françaises et européennes : enjeux de sécurité
- Corps de la contribution
- Cadre juridique et constats La conformité des produits en France est régie par : - Règlement (UE) 2019/1020 (surveillance du marché), Code de la consommation (art. L. 411-1 et L. 456-2), Code des douanes (art. 38-45). - Obligations : Marquage CE, traçabilité, déclarations de conformité (décret 2009-1197). Dysfonctionnements majeurs : - Contrôles insuffisants : DGCCRF et douanes sous-dotées (seulement 1 % des conteneurs contrôlés). - Sanctions peu appliquées : Amendes maximales (300 000 €) rarement prononcées ; publicité limitée (art. L. 470-5). - Contournement des normes : Faux marquages CE, importations via e-commerce (plateformes extra-UE non coopératives). - Manque de coordination : Entre DGCCRF, douanes, ANSES et organismes notifiés. Proposition de thème de contrôle Évaluer : 1 - Moyens alloués : * Effectifs et budgets de la DGCCRF/douanes vs volumes d’importations (ex. : 1,2 M de tonnes de textiles/an). * Outils numériques pour traquer les fraudes (ex. : croisement des données douanières/DGCCRF). 2 - Efficacité des procédures : * Délais de retrait des produits dangereux (objectif : <72h ; réalité : >15j). * Taux de suivi des signalements (plateforme SignalConso). 3 - Coordination inter-institutionnelle : * Articulation DGCCRF/douanes/ANSES ; collaboration avec RAPEX (UE). 4 - Impact des lacunes : * Coût sanitaire (5 000 accidents/an liés à des produits défectueux). * Perte économique pour les PME françaises (2 Md€/an). Recommandations attendues : * Renforcer les contrôles aléatoires (art. 18 du règlement 2019/1020). * Créer un registre public des produits non conformes (étendu aux sanctions). * Responsabiliser les plateformes (vérification préalable, retrait immédiat). * Harmoniser les sanctions (jusqu’à 10 % du CA pour récidive). Cette enquête justifierait : * L’interdiction administrative des produits à risque (art. L. 412-2). * Des sanctions financières dissuasives (10 % du CA). * La responsabilité pénale des dirigeants (art. 121-3 Code pénal). Exemples * Jouets : 12 000 unités saisies en 2023 (phtalates). * Textiles : 35 % contiennent des substances interdites (ANSES, 2023). Appel : La Cour des comptes doit identifier les failles et proposer des solutions concrètes pour une application stricte des normes.
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je ne coprends pas très bien le rapport aux entrprises. Il est vrai que la Cour des des Comptes n'est pas directement concernée mais elle peux suggérer des actions sur l'entrée de produits non conforme au titre de la gestion de l'équilibre du commerce extérieur.
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