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- La SS prend en charge chaque année des remboursements de frais médicaux parfois très lourds qui relèvent normalement d'une prise en charge par les compagnies d'assurances (accidents, sport, ...). La Cour pourrait expertiser les conditions de respect des règles prévues en ce domaine, chiffrer les enjeux financiers et proposer les voies de rétablissement de la normalité .
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Conversation avec CB71
Le sujet est vaste et quand même compliqué ... La sécurité sociale prend à sa charge le traitement des suites du tabagisme (cancer, etc), de l'alcoolisme (cancers multiples, accidents de la personne alcoolique et des personnes "en face" (qui n'ont rien demandé)), de la malbouffe (obésité, cancers multiples ...) ... etc ... La sécurité sociale a aussi été mise à contribution lors de la mise à l'arrêt de nombreuses entreprises et institutions pendant les confinements covid ... Il y a vraiment des choses à faire sur ces points mais c'est quand même ardu ... Fumer ou boire ou mal-bouffer sont des choix personnels... Pourquoi la sécurité sociale doit réparer les mauvais choix de certains ... Il serait tellement plus "rentable" de ne pas fumer, boire ou mal-bouffer avant plutôt que d'agir après. Enfin, j'écris cela pour apporter un point de vue, pas pour me faire critiquer par les pseudos adeptes de la liberté. Chacun est libre de s'auto-détruire, que l'on soit bien d'accord.
Bonjour, c'est peut-être partial d'aborder le sujet des addictions (tabac, alcool...) sans l'aborder aussi du point de vue de l'addictologie, qui est une discipline médicale et dont il existe des services de soins dédiés, alors faudrait-il sanctionner les patients intoxiqués en leur refusant toute prise en charge par la Sécurité Sociale, et faudrait-il les conduire vers un renoncement à des soins coûteux en cas de cancer, ne pas admettre en réanimation un alcoolique cirrhotique atteint d'encéphalopathie ? Parce qu'après tout il est de leur responsabilité de consommer modérément et ce n'est pas à la société de prendre en charge les excès et les conséquences pathologiques ? Or, en contrepoint, le principe fondateur de notre système d'assurance maladie est que l'on a voulu un système assurantiel solidaire, et la médecine de soins a pour valeur déontologique de ne pas exclure tel ou tel du fait que l'on pourrait lui imputer la "faute" d'aller mal. Cdt
L'addiction est une maladie malheureusement. Par contre, on peut faire de la prévention. Pour la malbouffe, c'est comme l'ultra fast fashion, il faut non seulement éduquer (effet sur la santé, l'environnement, le porte-monnaie aussi au final, ...) mais on ne peut rien faire si les gouvernants ne prennent pas des mesures radicales; le lobbying agroalimentaire et industriel est très fort et les politiques y trouvent leur compte. Aux USA, les mutuelles prennent en charge divers actes de prévention (activité sportive adaptée, régime, arrêt du tabac) mais en contrepartie, elles vérifient que le patient suit les recommandations sinon, fini la prise en charge. Il devrait y avoir ce genre de "rétro contrôle"; combien de malades qui ont subi des interventions chirurgicales coûteuses (coeur, débouchage des artères, ..) continuent de fumer et de bouffer de la m.? A un moment donné, il faut dire stop!
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