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- Les défaillances critiques du système actuel de secours aériens médicalisés (HéliSMUR) et de transport d'organes en France mettent en lumière un manque de coordination, des problèmes de financement liés à des marchés publics inefficaces, des irrégularités, des conditions de travail déplorables pour le personnel, et un manque d'équipement adéquat. une gabegie financière est partagée par les entreprises exploitant les aéronefs, elles ont pour investisseurs des fonds de pension. les impôts vont donc en partie à l'étranger et non au service des patients. des solutions existent comme en Suisse ou en Allemagne, ou des association sans but lucratif sont en charge des patients. le ministère de la santé ne doit plus gérer cette activité, mais le ministère des transports. a votre disposition, 6 années d'études du transport médical aérien.
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La gabegie financière et le malaise systémique est également traduite par un malaise social: depuis plus de 2 mois les pilotes des SAMUs héliportés sont en grève. (les réquisitions préfectorales rendent ce mouvement transparent et ne permettent pas aux pilotes d'avoir une visibilité auprès du grand public) .Malgré l'augmentation annuelle des budgets alloués aux 3 entreprises d'hélicoptères, passant de 90 à 140 millions d'euros, les personnels n'ont pas vu de retombées salariales. ils restent payés en dessous des salaires des pilotes Roumains.
seuls les investisseurs et les fonds de pension ont profité de cette manne.
les marchés sont organisés pour les investisseurs sans mettre au centre les patients, qui sont avec les contribuables les grands perdants de ce fonctionnement.
une proposition de financement par prélèvement de 1 euro sur les contrats d'assurance permettrait de financer ces transports, gérés par un modèle associatif éthique et désintéressé.
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