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- Dans un contexte où certains agriculteurs agitent la menace de la non auto suffisance des cultures pour nourrir la population française, faire un bilan écologique et financier des cultures destinées uniquement à la méthanisation. Bilan des aides agricoles (y compris la PAC), bilan de l'eau accaparée au détriment de cultures vivrières, et des surfaces détournées de surfaces agricoles servant à nourrir la population. Ces chiffres et ce bilan me semblent indispensables à un dialogue équilibré avec les syndicats agricoles.
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Le changement climatique, qui fait encore, curieusement, l'objet de négations, a une conséquence importante : la pluviométrie diminue. Ainsi, les Pyrénées Orientales souffrent de manque d'eau depuis 2022, les Pyrénées vont perdre leur 1er glacier tandis que le débit de la Garonne ralentit et doit être soutenu par des lâchers d'eau. Il faut donc s'habituer à considérer l'eau comme un bien essentiel qui devient rare, et s'interroger sur ses usages. La loi Duplomb donne la réponse de la classe politique : la FNSEA dispose de pouvoirs importants pour irriguer la culture du maïs. Cette réponse était admissible au siècle dernier, mais elle n'est pas acceptable aujourd'hui. Le maïs est trop gourmand en eau en été pour être cultivé en France, il prospère dans des climats chauds et humides ; sa culture devrait être interdite.
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