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- La loi Duplomb a été promulgée le 12 aôut 2025, sans son article le plus controversé sur les pesticides et censuré par le Conseil Constitutionnel. Cependant,elle prévoit une "présomption d'intérêt général majeur" pour les projets destinés au stockage de l'eau et aux prélèvements nécessaires au remplissage des plans d'eau, permanents ou non". Elle facilite donc la construction de "méga-bassines", tout en limitant les possibilités de recours juridiques. Ce projet de stockage d'eau ne va pas dans le sens de la bonne gestion de l'eau des nappes phréatiques du sous-sol car elle alimentera en eau beaucoup et localement mais assèchera les nappes des domaines agricoles éloignés; Les réserves en eaux souterraines ne sont pas soumises à l'évaporation. D'autre part, la Loi Duplomb introduit l'agrandissement des élevages intensifs, passant par exemple de 2000 à 3000 cochons pour une porcherie, et de 40000 à 85000 poulets... Ces mesures ne vont pas dans le sens du bien-être animal, mais aussi vers la mal-bouffe alors qu'une grande majorité de français déclarent vouloir manger des produits carnés d'élevages respectueux du bien-être animal et de l'environnement ; Ces 2 projets en total discordances avec les souhaits des français en matière de gestion de l'eau (Environnement) et d'élevages doivent être revus.
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Conversation avec VIGIbreizh
Nos enfants ne pourront plus vivre sur une terre polluée si on écoute votre discours .
Il est temps de prendre une bonne direction quand c'est encore possible.
La concurrence étrangère est ce qu'elle est mais je pense que les consommateurs vont de plus en plus vers les producteurs locaux de qualité.
Et pour la balance commerciale nous devons relancer le fleuron de notre industrie pas sacrifier nos enfants sur l'hôtel de la FNSEA
Le consommateur qui va au marché tous les dimanches sans doute.
Mais celui qui fait ses achats en hyper sur des produits ultra transformés? Vous croyez que les industriels vont acheter leur matières premières où? Et le jour où on les contraindra à utiliser des produits locaux, où croyez vous que les distributeurs iront chercher les boites de petits pois? Au Bresil ou au Kenya.
Une posture sans nuance comme la votre ne peut qu'aboutir à la mort de l'agriculture française.
Si les consommateurs arrêtaient d'acheter des produits ultra transformés très nocifs pour la santé , les petits commerces de qualité pourraient prospérer et non fermer leurs portes dans les villages et les petites villes. Les habitants des zones rurales pourraient ainsi favoriser le renouveau de l'agriculture française et non les lobbies des multinationales.
On dépense moins en achetant des légumes aux magasins de producteurs plutôt que des sachets tout prêts en supermarché ou des sucreries. Et ces coopératives existent aussi dans les villes sans aller au marché le dimanche.
C'est vous qui n'avez aucune nuance et aucune connaissance du sujet non plus.
Oui, effectivement, la bouffe industrielle (dite malbouffe) est nocive pour la santé et tue nos agriculteurs. Mais au lieu de vous entêter à vouloir leur mettre des barrières sans arrêt, vous feriez mieux de consacrer tous vos efforts à essayer convaincre votre entourage de changer d'habitudes alimentaires.
Quant à ma soit disant non connaissance du sujet sachez simplement que je suis fils de commerçant en fruit et légume, que j'ai passé ma jeunesse de 8 ans à 25 ans dans ce commerce, que sur ces périodes j'ai fréquenté quantité de producteurs et que que je connais leurs problématiques à tous.
Sachez également que je n'achète que des produits frais sur les marchés ou en magasins spécialisés.
Sachez en outre que depuis des années je n'achète plus que des produits d'origine européennes (adieu les tomates du Maroc, les oignons du Brésil et les haricots verts du Kenya).
Pouvez vous en dire autant?
N'affirmez jamais de choses sur les gens ou sur les choses sans pouvoir les vérifier.
Et puis vous oubliez une chose. Le mode de consommation actuel est un effet de bord du changement de civilisation en Europe ces dernières décennies et notamment l'émancipation de la femme dont il faut se réjouir.
Plus de "working girls", plus de mères monoparentales , c'est moins de temps pour s'occuper des enfants, moins d'enfants, moins de temps pour faire de la cuisine à partir d'ingrédients frais et c'est plus de recours aux plats préparés industriels par facilité.
J'ai peut-être le triste privilège d'être plus âgé que vous et j'ai vu l'évolution de la consommation de la ménagère des années 70 qui achetait des quantités de produits frais à la travailleuse d'aujourd'hui qui se sert dans les hypers. Ma propre sœur en est l'exemple alors que nous avons eu la même éducation.
Et cela, vous ne le changerez pas maintenant, pas plus que je ne le souhaite.
Mais il faut en tenir compte dans vos propositions, sauf bien sûr si vous êtes plus réactionnaire que moi sans vouloir l'avouer.
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