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Laïcité et lutte contre les violences et préjugés sexistes : oui ! Mais jusqu'à quel point ?...
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- Je voudrais vous partager le message suivant, au profit de la démarche vers le consentement. Pour le sujet principal, je m'étais imaginée récemment me lancer comme une "journaliste d'un jour" dans la fréquentation de travailleur.euse.s du sexe, afin de pouvoir (faire) témoigner envers les membres de la sphère législative, avec une approche légitime à échelle nationale voire internationale, à quel point ces personnes sont plus vulnérables envers les violences sexuelles et sexistes. Afin d'appeler à faire assouplir la criminalisation qui émane de la Loi de 1946 de la fermeture des maisons closes en France métropolitaine (au moins)*. Mais je me suis dis que ça serait beaucoup trop pour moi en vue de mes propres limites, donc que je ne devrais pas me mettre en danger en me plongeant parmi des milieux mal famés à l'atmosphère oppressante et trop insupportable pour moi comme pour celles.ceux qui y vivent, quitte à faire décrier le mépris public envers tou.te.s les travailleur.euses du sexe, qui se révèlent si vulnérables envers des violences intolérables tout aussi illicites. Tout en cherchant à préciser que, même avec cette éthique ambiguë entre "libération du corps et de l'esprit féminins et esclavagisme sexuel, "ce sont les employeur.euse.s dit.e.s "maquereaux/maquerelles" ou "proxénètes" qui sont le plus souvent vraiment les premier.ère.s à blâmer, comparé à leurs employé.e.s "prostitué.e.s". Même en dehors de maisons où sont hébergé.e.s et employé.e.s celles.ceux qu'ils.elles contraignent à vendre leurs corps en demandant des rapports sexuels payants (en échange de tous les fantasmes et goûts de leur clientèle, sans jamais pouvoir demander le respect de leurs vrais confort et préférences intimes)." * [Cette loi a eu un effet pervers tout aussi valable que pour le degré de Laïcité de 1905, dont la brave association caritative La Demeure des Sources 35 et sa maison résidence à Vezin-le-Coquet (où j'ai pu vivre un tournant dans ma vie en commençant à me sentir encouragée à décomplexer pour redevenir ENFIN moi-même), ont pâti, faute de moyens pérennes et d'aides par subventions, jusqu'à mettre la clé sous la porte après environ dix ans d'activité... Mais, honnêtement, je ne cherche NI à faire perpétuer la prostitution, NI à faire rétablir un Etat religieux qui mettrait à mal la Liberté de Culte de la même façon que jusque sous la Monarchie Absolue. Mais je voudrais faire exiger plus de souplesse au profit de nuances de contextes dans les deux cas.] Tout en rappelant que les comportements doivent dépendre de soi et non pas des critères genrés "masculins" et "féminins" quelque soit notre sexe et notre identité, soit que les sphères "féminines" et "masculines" ne sont pas si opaques et peuvent s'entremêler selon les choix personnels de chacun.e. Même si dès l'enfance, les apriori des jeunes se reflètent par des idées comme "les filles sont (belles et) gentilles, les garçons sont (moches et) méchants", tout comme les codes des jeux et jouets des enfants n'est finalement qu'une pure imitation sociale pluriséculaire, qui ne dépend en rien de critères biologiques des chromosomes humains ! En outre, cela peut rappeler que, face aux critères et stéréotypes de "genre", la question à débat qui demandait "Le cerveau a-t-il un sexe ?" est parue dans les magazines "Télérama" et "Okapi" durant la décennie 2000...
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Je crois que vous vous trompez de support pour publier votre tribune.
Ici on demande des études financières à la CdC
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