2025 - Aidez-nous à enrichir notre programme de travail
Vous pouvez participer au choix des sujets d’enquêtes.
Coût de la fermeture des captages d'eau potable contaminés et soutiens publics défavorables à l'environnement dans ces zones
- Corps de la contribution
- Des milliers de captages d'eau potable ont été fermés en France pour cause de pollution essentiellement d'origine agricole (nitrates et/ou pesticides). Ces ouvrages, financés par les collectivités territoriales (avec abondement de l'Agence de l'Eau essentiellement) sont alors à fermer, et il est nécessaire de créer de nouveaux ouvrages ou de se connecter à une autre ressource. Outre le coûts techniques, les coûts administratifs sont à considérer : de multiples administrations sont concernées. La problématique qui peut questionner la société est la suivante : pourquoi la collectivité finance t-elle la résolution d'un problème issu des activités de quelques intérêts privés? En effet, il est classiquement démontré dans les comités de pilotages locaux, que les pratiques intensives d'un faible nombre d'agriculteurs sont à l'origine des pollutions identifiées. Le principe du pollueur-payeur est ici non appliqué. On peut également s'interroger sur tous les soutiens publics défavorables à la qualité de l'eau dans les aires d'alimentation de captage : pourquoi soutenir l'agriculture intensive dans ces territoires, l'irrigation qui entraine les polluants vers les nappes, pourquoi les aides agricoles ne soutiennent-elles pas uniquement les pratiques favorables à l'environnement (bio, haies, prairies...) sur ces territoires très limités en surfaces? A combien se chiffrent les soutiens agricoles en aires d'alimentations de captages? En comparaison, combien dépense t-on de manière curative pour trouver de nouvelles ressources en eau?
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
Détails du commentaire
Vous ne voyez qu'un seul commentaire
Voir tous les commentaires
1 PARTIE Les mégas bassines sont pour des exploitations de grande taille, qui pratiquent une agriculture intensive. Le maïs, engloutit à lui seul 25 % de la consommation d’eau française. Il est principalement destiné à l’alimentation du bétail et à l’exportation. Les protocoles et les mesures de compensation écologiques sont bafoués …plantation de haies, terres à l’agriculture biologique ou encore la réduction des pesticides. En Vendée, où les premières bassines ont été construites en 2007, Les protocoles d’accords n’ont pas été tenus, ils n’ont pas bouché les forages qu’ils devaient boucher et n’ont pas diminué la quantité de pesticide.
Chargement des commentaires ...