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Coût de la fermeture des captages d'eau potable contaminés et soutiens publics défavorables à l'environnement dans ces zones
- Corps de la contribution
- Des milliers de captages d'eau potable ont été fermés en France pour cause de pollution essentiellement d'origine agricole (nitrates et/ou pesticides). Ces ouvrages, financés par les collectivités territoriales (avec abondement de l'Agence de l'Eau essentiellement) sont alors à fermer, et il est nécessaire de créer de nouveaux ouvrages ou de se connecter à une autre ressource. Outre le coûts techniques, les coûts administratifs sont à considérer : de multiples administrations sont concernées. La problématique qui peut questionner la société est la suivante : pourquoi la collectivité finance t-elle la résolution d'un problème issu des activités de quelques intérêts privés? En effet, il est classiquement démontré dans les comités de pilotages locaux, que les pratiques intensives d'un faible nombre d'agriculteurs sont à l'origine des pollutions identifiées. Le principe du pollueur-payeur est ici non appliqué. On peut également s'interroger sur tous les soutiens publics défavorables à la qualité de l'eau dans les aires d'alimentation de captage : pourquoi soutenir l'agriculture intensive dans ces territoires, l'irrigation qui entraine les polluants vers les nappes, pourquoi les aides agricoles ne soutiennent-elles pas uniquement les pratiques favorables à l'environnement (bio, haies, prairies...) sur ces territoires très limités en surfaces? A combien se chiffrent les soutiens agricoles en aires d'alimentations de captages? En comparaison, combien dépense t-on de manière curative pour trouver de nouvelles ressources en eau?
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2 PARTIE Que font les préfets dans leur rôle déterminant d’autorisation des projets et dans le suivit des protocoles d’accord entre les parties ?
Concernant le rapport du GIEC les bassines sont chères, ayant des impacts environnementaux négatifs et qui ne seront pas suffisantes au-delà d’un certain niveau de réchauffement climatique. Elles peuvent avoir des impacts distributionnels et augmenter la dépendance à l’eau quand elles sont utilisées pour l’irrigation. Les pompages excessifs risquent d’assécher l’écosystème avec des effets en cascades, comme l’aggravation de l’érosion et des inondations aux profits des multinationales et au détriment de la France;
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