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- En France, environ 10 % des salariés sont syndiqués. Ce taux est très faible par rapport à nos voisins européens. Peu de syndiqués, mais une influence institutionnelle significative. Le rapport parlementaire interdit sur les syndicats estimait en 2011 que près de 4 milliards d’euros par an sont mobilisés pour financer l’activité syndicale en France. Les cotisations des syndiqués ne constituant qu’une part infime du financement des syndicats. Les adhésions baissent mais les subventions augmentent. L’AGFPN, l’association paritaire chargée de collecter et de répartir les ressources (147,2 millions d’euros en 2023) destinées au « dialogue social » entre syndicats et organisations patronales, souffre d’un sérieux déficit de transparence. Les contribuables paient : la transparence s’impose. C’est pourquoi les Contribuables Associés demandent une enquête de la Cour des comptes sur le financement public des syndicats.
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Le problème c'est qu'au fil des décennies, l'état à rendu obligatoire dans le code du travail et la réglementation le dialogue social au sein des entreprises (NAO, propositions de réorganisation, Comités d'entreprises, etc.)
Du coup, il est pris à son propre piège, il faut soutenir les syndicats pour qu'ils existent. S'il n'y en avait pas, tout serait bloqué. Et pour les syndicats, c'est pain béni, ils sont bien au courant de la situation. De plus, l'état français a besoin de plusieurs organisations syndicales pour jouer la négociation avec l'un ou l'autre selon les cas.
Supprimer les subventions c'est l'occasion de faire jouer le darwinisme. Seules les organisation les plus utiles subsisteront (car c'est celles qui attireront les salariés) et on pourrait vite se retrouver avec une situation à l'allemande que tout le monde loue: une organisation prépondérante, IG Metall, avec une forte culture de la négociation dans les entreprises.
Le rêve non?
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