2025 - Aidez-nous à enrichir notre programme de travail
Vous pouvez participer au choix des sujets d’enquêtes.
Gestion des contrats d'eau en delegation
- Corps de la contribution
- Un paradoxe : A la ville de La Clayette (71800) moins on consomme d’eau, plus le prix de l’eau est élevé ! Une première explication : Le contrat d’eau du délégataire impose en effet une quantité minimale qui, si elle n’est pas atteinte, engendre des pénalités que la collectivité doit répercuter sur le prix facturé à l’usager. Une première justification : Dans une logique strictement économique et du seul point de vue du délégataire, on comprend que, sachant que le coût de production est le plus souvent décroissant en fonction de la quantité produite, ce dernier puisse se couvrir du risque d’une production et d’une livraison d’eau potable en dessous du point d’équilibre qui permet à la marge dégagée entre le prix de vente et le coût de production de couvrir les frais fixes. Toutefois cette logique économique se heurte à 2 autres logiques : d’une part à une logique écologique qui incite à préserver les ressources naturelles donc à consommer moins d’eau, à réduire le remplissage des piscines en eau potable, à diminuer voire suspendre les arrosages en tout temps en tous lieux, d’autre part à une logique sociale avec la mise en place d’une tarification dégressive permettant de satisfaire au moindre prix les besoins les plus élémentaires.
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
Détails du commentaire
Vous ne voyez qu'un seul commentaire
Voir tous les commentaires
A Montpellier, les quinze premiers mètres cubes gratuits Le calcul de la grille tarifaire tient compte de plusieurs facteurs, dont les habitudes de consommation saisonnières et la consommation moyenne annuelle d’eau des ménages de quatre personnes, qui se situe entre 95 m³ et 120 m³. Une tarification pour les foyers vivant en dessous du seuil de pauvreté prévoit le remboursement de l’abonnement à l’accès à l’eau, soit 18 euros, ainsi qu’un tarif préférentiel au mètre cube.
A Libourne, la consommation dite vitale 15 m³ annuels coûte 0,11 euro le mètre cube, tandis que pour une consommation annuelle entre 16 m³ et 120 m3, le prix s’élève à 0,56 euro. Pour une consommation comprise entre 121 m³ et 150 m³, le tarif est de 0,62 euro et, au-delà de 151 m³, le tarif s’élève à 0,68 euro le mètre cube. En douze ans, le maire a vu une diminution de la consommation puis une stagnation. Désormais, selon l’estimation de la commune, 14 % des Libournais ont une consommation inférieure à 15 m³ annuel
Chargement des commentaires ...