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Subventions publiques et financement des théâtres lyriques
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- Dans une période où les finances publiques sont mises à rude épreuve, il me semble que nous devrions nous pencher sur la problématique du fonctionnement des institutions culturelles et de leur financement, notamment en ce qui concerne les institutions lyriques de notre pays. Les financements de ces dernières dépendent en majeure partie des finances publiques. La transparence du fonctionnement de nos institutions lyriques tant sur le plan artistique qu'economique permettrait de comprendre comme est utilisé l'argent public. Ce dernier ne devrait permettre que le fonctionnement et notamment les salaires des employés notamment artistiques. Les prétentions artistiques quand à elles, n'ont pas à être à la charge des finances publiques. Les processus de nominations et les réseaux qui monopolisent nos maisons lyriques se font egalement sur le dos de l'argent public. Il me semble donc très important de clarifier ce qu'est une maison d'opéra, comment fonctionne-t-elle, de demander la transparence sur les processus de nomination, et de publication des exercices comptables afin de mieux comprendre le fonctionnement de ces institutions. De plus de nombreuses vagues de travaux vont engager plus d'un milliard d'euros pour seulement dix théâtres sachant qu'une grande partie de ces travaux ne sont pas forcément nécessaires (modernisation des cages de scènes des théâtres à l'italienne notamment).
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Mais qu'est-ce que veut dire l'exception culturelle française ? Moi je dirais l'excellence culturelle tout simplement. Si je reste dans le domaine de l'art lyrique, nos institutions n'ont jamais été aussi peu démocratiques. Depuis 1975 (voire même les réformes des années 60) les théâtres lyriques sont devenus l'ombre d'eux mêmes. On a supprimé les troupes de solistes, la plupart des corps de ballets ainsi que des choeurs (le cas de Toulon est une preuve récente), par contre il n'y a jamais eu autant d'argent pour de la médiation, de la communication, le nombre de levers de rideau a été divisé par 3 voire 4. La différence est qu'aujourd'hui les subventions sont conditionnées à un message politique au lieu de permettre tout simplement l'existence d'un art. Et bien évidemment que les théâtres lyriques sont ou seraient générateurs de revenus pour l'État ou les collectivités. Comment cela fonctionnait-il avant ? Ces lieux étaient de véritables plaques tournantes de l'économie d'une ville.
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