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Politique santé
- Corps de la contribution
- Les installations de médecins et autres spécialistes subventionnées par des fonds publics est elle équitable ? Les collectivités les plus riches (ayant les moyens d'être plus attractives par leurs équipements publics, actions sociales, impôts, ...) sont celles aussi qui vont pouvoir offrir de meilleures aides à l'installation de professions médicales. Par ailleurs, est il normal que les deniers publics subventionnent une activité libérale ? La politique de financement public mise en oeuvre permet elle de couvrir égalitairement le territoire en professions libérales, notamment en médecins, maternité, services d'urgences qui ne sont pas du ressort d'une activité économique mais d'un besoin essentiel ?
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La répartition des médecins repose aujourd’hui sur quatre zonages : ZIP (Zone d’Intervention Prioritaire), pour les déserts médicaux ; ZAC complémentaire, pour les zones nécessitant un renfort, notamment en spécialités ; ZFR (Zone France Ruralité), pour les territoires ruraux prioritaires ; et un zonage spécifique pour les Quartiers Prioritaires de la Ville. Ces zonages ouvrent droit à une subvention de la CPAM pouvant atteindre 44000 €/an durant 3 ans, en échange d’engagements définis par la caisse. Peu de professions bénéficient d’un tel soutien ! De plus, les professionnels de santé disposent d’un guichet unique à l’ARS pour s’informer, s’enregistrer et faciliter leurs démarches.
Cependant, dans les Hauts-de-France, malgré ces dispositifs, les déserts médicaux persistent. Le libre choix d’installation reste un droit constitutionnel, ce qui rend toute contrainte difficilement applicable. Par ailleurs, certains praticiens optent pour le secteur 2, pratiquant des dépassements d'honorai
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