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Coût assurantiel des biens communaux : quelle assurance publique ?
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- Il existe un peu partout en France des communes plus exposées que d'autres aux aleas météorologiques (tempêtes, submersions, inondations, crues, inondation, sécheresse, feux...) avec des difficultés à trouver auprès des organismes assureurs privés des conditions qui soient soutenables par les finances locales. Or, dans le pôle financier public, où figurent l'Etat, la CDC, la Banque Postale; il y a la Caisse Nationale de Prévoyance qui donne son sigle à CNP assurances. On dispose donc avec CNP assurances, détenue par La Banque Postale, d'une structure publique d'assurances dont il serait certainement utile qu'elle s'intéresse aux difficultés assurantielles des communes, plutôt que de laisser les finances locales ponctionnées par des assureurs privés exerçant un chantage : payer des sur-primes exorbitantes ou rompre les contrats et laisser des communes sans indemnisation en cas de sinistre, voire les obliger à passer par un cabinet privé de courtage pour leur trouver finalement un assureur à l'étranger. N'y-a-t-il pas là quelque chose comme un vice de fonctionnement ?
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Pourquoi pas, mais il y a un biais à cette solution. S'il s'agit de collectiviser les dégâts (puisque au final c'est l'état qui paye), où va t on trouver les centaines de milliards prévisionnels sur les années à venir? Je vous rappelle l'état des finances publiques. Il n'y a pas de miracle, il faudra que les collectivités cotisent et à des niveaux de primes élevés. Un autre biais selon moi et la déresponsabilisation des édiles. Entre les "c'est pas ma faute, c'est mon prédécesseur" et les "de toute façon on paye une assurance", ils ne sont pas encouragés à réfléchir aux risques dans leurs commune et aux mesures préventives associées (du style "on va déplacer ce gymnase d'ici à là" ou "faut-il déplacer ce pont?". Pour un assureur privé ou public (et c'est vrai aussi pour les particuliers) mettre une prime élevée (et rédhibitoire) c'est un message pour dire "ton risque est trop élevé, gars! Réfléchis y!"
De plus, l'assurance n'est pas de mon point de vue une mission régalienne de l'état.
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