2025 - Aidez-nous à enrichir notre programme de travail
Vous pouvez participer au choix des sujets d’enquêtes.
Gestion régionale de des hôpitaux publics
- Corps de la contribution
- Il faut supprimer les Agences Régionales de Santé (ARS), elles fond double emploi avec les services ministériels. Leurs actions non concertés avec les collectivités locales les acteurs locaux de santé (personnels hospitaliers, médecins, pharmaciens, ambulanciers infirmier libéraux...) ne sont pas toujours favorables à la bonne répartition de l’accès aux soins. Les hôpitaux départementaux de référence devraient être assistés par des conseils départementaux paritaires. Par exemple dans le Vaucluse les conséquences de la décision de l’ARS de supprimer la chirurgie à l’hôpital d’Apt au profit de celui de Cavaillon dont le directeur par intérim et aussi directeur de l’hôpital référent d’Avignon est catastrophique pour l’égalité d’accès aux soins. Cette décision concentre toutes les activités chirurgicales publiques y compris les endoscopies dans l’ouest du département Cette suppression qui implique de fait la disparition des urgences impose aux habitants de l’est du département des trajets de minimum 45 minutes jusqu’à 1 heure trente pour les consultations chirurgicales. Cette décision n’a pas pris en compte les conséquences financières pour la sécurité sociale, de plus l’absence de bloc opératoire dans le pays d’Apt, zone touristique, est une mise en danger de la population qui double en période estivale.
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
Détails du commentaire
Vous ne voyez qu'un seul commentaire
Voir tous les commentaires
Conversation avec Mollereau
L'ARS n'a pas la connaissance fine du territoire. Les Directions Départementales sont en compétition entre elles et n'ont pas suffisamment de pouvoir pour obtenir les moyens qu'il faut pour assurer les soins nécessaires à la santé et coordonner l'organisation des hôpitaux dans leur département sans qu'il y ait compétition entre eux soit par intérêts personnels soit par simple inimité. C'est ce qui semble être le cas du Vaucluse. C'est pour cela que j'aimerais que la cour des comptes s'intéresse au cas de ce département.
Bien sur que l'ARS n'a pas une connaissance fine de chaque territoire. Par contre, il faut bien a un certain niveau anticiper les mouvements de population, le vieillissement statistique, etc. pour réorganiser à l'avance les évolutions qui vont être nécessaires et les moyens budgétaires qui vont avec. Et là, il faut faire des arbitrages et c'est pas au niveau de 3 communes que vous allez le faire! On veut un état stratège et pas un pareur au plus pressé!
1ère partie: Pourquoi l’ARS a-t-elle autorisé l’achat de la clinique privée Synergia, en liquidation judiciaire, par l’hôpital de Cavaillon, alors que ses propres blocs opératoires sont insuffisants ? Les blocs de l’hôpital d’Apt ont été entièrement rénovés en 2022 avec la possibilité de stérilisation sur place. Un audit a été réalisé sur l’hôpital d’Apt pour résorber un déficit de l’ordre de 3 % moins que celui de l’AP-HP. Il y avait quelques mesures opérationnelles à prendre et une valorisation, par la Directrice, de son hôpital, possédant d’ailleurs une hélistation. L’augmentation de l’activité chirurgicale était un bon signe et l’audit a montré qu’il y avait une possibilité de résorber le déficit en conservant l’activité chirurgicale..
La fermeture de la chirurgie à Apt ne concerne pas 3 communes mais bien une dizaine sans compter 4 ou 5 communes frontalières des Alpes de Haute Provence qui viennent aux urgences à Apt car celles de Forcalquier sont souvent fermées.
2 ème partie: L’ARS aurait mieux fait de proposer aux généralistes de cette zone de "chalandage" de diriger leurs patients vers l’hôpital d’Apt. Avec une bonne gestion et une valorisation l’hôpital d’Apt pouvait recevoir tous les patients à l’Est d’une zone de 10 km de Cavaillon (25km d’Apt) jusqu’à Céreste-en-Luberon. Il était plus judicieux que l’ARS propose aux généralistes de cette zone de « chalandage » de diriger leurs patients vers l’hôpital d’Apt. Cela aurait diminué les coûts de transports des malades et de leurs parents pour les visites. Le vieillissement de la population est plutôt en faveur du maintien de la chirurgie. Être obligé d’aller deux fois à Cavaillon pour une endoscopie (Anesthésiste et intervention) pour un habitant de l’Est d’Apt c’est à mourir de rire !
Chargement des commentaires ...