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Assistance respiratoire suite Apnées du sommeil: une location très lucrative pour les fournisseurs de machine respiratoire.
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- Suite à un diabète type 2 suivi sur 5 ans avec des méthodes d'un autre temps J'ai pris 30 kilos de trop. Depuis 4 mois, j'ai un capteur à 45€ tous les 15j qui me donne en temps réel et sans aucune piqure ma glycémie. Mon diabète s'est tellement amélioré que mon traitement en metformine a été divisé par 2. Cette prise de poids m'a tellement gênée dans mon sommeil que j'ai fait et fait encore des apnées, ce qui troublent mon sommeil mais aussi mes fonctions vitales. Un appareillage est nécessaire pour lutter contre la survenue de ces apnées et une façon de vivre différente doit être adoptée (un régime alimentaire, des repas du soir légers à heure peu tardive et des activités physiques quotidiennes sont préconisés). Après la mise en place des préconisations les apnées diminuent ainsi que le poids mais la machine est toujours nécessaire pour lutter contre les apnées restantes. Le traitement est contraignant pour le malade qui toutes les nuits doit porter un masque alimenté en air pulsé grâce à une machine qui entretient un niveau d'air nécessaire à la respiration de celui-ci mais n'est pas sans bruit pour le conjoint. On sait que ce traitement dure plusieurs années et qu'il peut être suivi à distance. En effet la machine enregistre toutes les données nécessaires à un suivi thérapeutique et ce de manière trimestrielle. Ces données sont toutes consultables à distance directement par le pneumologue qui peut ajuster à distance les réglages de la machine. Cette machine peut être acquise à hauteur de 700€ sur le marché par un particulier mais la Sécurité Sociale préfère la location à l'achat alors que cette machine est amortie par le fournisseur en moins de 2 ans. Or il faut plus de 2 ans pour les malades atteint d'apnées du sommeil et souvent les malades ne peuvent plus en sortir vu leur âge ou leurs difficultés à maigrir. Vous comprenez que ce marché en France a un avenir certain vu le vieillissement de la population et l'accroissement du phénomène de l'obésité généralisée. Le nombre de malades à traiter ne fait que s'accroître et les fournisseurs de se frotter les mains en voyant ce gâteau enflé. La Sécurité Sociale ne peut pas invoquer les difficultés à suivre et à maintenir un parc de machines dédiées à la lutte contre l'apnée du sommeil car elle le fait certainement pour d'autres causes (voitures, ordinateur et imprimantes, portables, mobiliers, bâtiments, ...). En sachant qu'il y a déjà des règles pour la diffusion des accessoires en maintenance de ces machines (filtres, masques, tuyaux d'alimentation en air). Si la Sécurité Sociale ne peut vraiment pas le faire alors il faut la contraindre à revoir les contrats de location pour que les tarifs de location soient nettement à la baisse et qu'ils prennent en compte la durée de la location pour qu'elle soit moindre puis insignifiante en fonction de l'âge de la machine et de la durée de location. La dégressivité s'impose. Sans cela il ne faudra pas s'étonner du sens de variation du budget de NOTRE Sécurité Sociale. Je devine l'économie qui se cache derrière ces machines indispensables qui doivent être gérées différemment. La Sécurité Sociale a un niveau de frais de gestion performant mais certains de ses contrats sont des mines à exploiter pour faire encore plus d'économies.
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Concerné et consterné par le sujet, m'étant moi-aussi posé ce genre de question et étant parvenu à la conclusion qu'il existe une forme ''d'enrichissement sans cause réelle'' autour de l'apnée du sommeil, qu'il ne faut par ailleurs pas négliger, je soutiens totalement votre intervention.
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