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- Nonobstant le caractère parfaitement immoral parfaitement ignoble d'étudiants obligés de travailler pour payer leur logement et autres moyen dans le cadre de leurs études, nous pourrions réaliser une étude en termes de performance économique pour démontrer la perte économique que cela engendre que de contraindre des milliers d'étudiants à devoir travailler en même temps qu'ils étudient plutôt que pouvoir se concentrer 100 % à leurs études. Malheureusement une nouvelle situation va s'interpénétrer dans cette analyse liée au bouleversement des métiers avec l'intelligence artificielle qu'il va falloir intégrer dans cette dite analyse. On pourrait encore rester cynique dans l'analyse en considérant que ces millions d'étudiants qui ne travaillent pas ne vont pas favoriser l'économie alors que il s'agit de raisonner à long terme. Quelle sera le taux de remplacement des étudiants par d'autres groupes sociaux ? Évidemment il faut pas uniquement étudier la perte de qualité des études par ceux qui travaillent et étudie en même temps mais aussi évaluer le nombre de jeunes qui n'ont même pas pu étudier du tout du fait de devoir travailler tout de suite. Outre ce deuxième point moral concernant le fait que cela va toucher plus les familles pauvres et donc être encore une autre injustice de plus.
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Conversation avec citoyen_lambda
Bonjour, déjà s'il y a tant d'étudiants inscrits chaque année dans l'enseignement supérieur c'est à se demander si l'on n'a pas excessivement promu les études supérieures comme si c'était la condition 'sine qua non' pour se préparer à trouver ensuite un emploi intéressant et rémunérateur, alors qu'on le sait bien depuis des années, beaucoup de formations diplômantes ne débouchent pas sur un métier et mènent de jeunes adultes dans l'impasse. Mais bon, pour revenir aux étudiants démunis, l'Etat et les régions ne les laissent pas sans des attributions de bourses, allouées selon leurs ressources. Le problème réel et sans doute principal est le coût du logement dans un contexte où l'offre du marché est pénurique, une bourse d'études et/ou d'autres aides publiques n'y suffisent pas si l'on n'a pas derrière soi l'appui financier d'une famille aisée. Ce qui explique que, plus des études sont longues, moins on y trouve d'étudiants issus de milieux impécunieux. Cdt
Voir aussi : Utilisation de l'argent de la CAF par les résidences étudiantes privées
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