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- En attendant le jour prochain où la dette va dépasser ce budget, il faudrait savoir ce qu'il en est réellement de l'usage fait des impôts pour notre jeunesse: Comparaison entre les finances des établissements privés d’éducation (écoles primaire, collèges, lycées) et ceux d’état. Séparément, en zones «normales» et en «zones d’éducation prioritaires» afin d’éviter des biais.
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Conversation avec citoyen_lambda
Ce n'est pas la qualité de l'enseignement dans les établissements publics qui est mise en question, ce sont plutôt les conditions souvent peu propices dans lesquelles doivent travailler les enseignants. Selon le baromètre Unsa-éducation récemment publié, après enquête auprès de 53000 professionnels, les enseignants sont 26% à vouloir rejoindre le privé, 36% à vouloir carrément changer de métier, et dans les directions d'établissements ils sont près de la moitié à vouloir partir. S'il y a un frein il réside dans le refus de l'employeur public d'accepter une démission ou d'accorder une rupture conventionnelle. C'est donc contraints et forcés que beaucoup sont encore dans le secteur public de l'éducation.
En effet, les conditions de travail des enseignants sont de pire en pire: si les parents ne confondaient pas «éducation» qui relève de leur responsabilité et «enseignement» qui incombe aux enseignants, la vie serait plus propice aux apprentissages dans un cadre sécurisé.
Les dotations budgétaires du MENESR (pour l'enseignement public et privé) ne sont pas destinées à financer de l'assistanat généralisé. Courage!
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