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- Il me semble que notre déficit commercial (ce que nous achetons à l'étranger en comparaison à ce que nous vendons à l'étranger) correspond à ce que chaque année nous empruntons. Pour qu'une nation vive sainement il faut qu'elle puisse produire des richesses commercialisables à l'étranger afin de pouvoir importer ce qu'elle ne produit pas. En France, nous avons tellement d'indigents inemployés que nous devons emprunter aux pays et institutions bancaires (qui ont des surplus de liquidité) ce que nous ne gagnons pas en vendant des bien produits en France. Le pire c'est que cet argent qui nous est prêté nous est facturé avec intérêt et qu'il n'est pas utilisé pour investir mais seulement pour nourrir les indigents et subventionner les industries (leurs actionnaires) qui réclament de faire des bénéfices tout en subissant des charges sur salaires trop élevées pour être compétitifs. Pour donner à manger et le gîte et des soins aux indigents (français comme étrangers) il faudrait que les Français qui travaillent travaillent plus car, nous dit-on par des statistiques moyennes biaisées, nous sommes ceux qui travaillons le moins dans le monde (et punis en étant les plus imposés au monde, IRPP pour 45% de la population càd dire ceux qui gagnent trop bien leur vie et bientôt par la captation des héritages des "boomers", ces profiteurs qui en travaillant 42à 45h/semaine ont osé se payer leur maison tout en nourrissant leur progéniture). Et pourquoi l'étranger à de l'argent à prêter (telle la Chine) c'est parce que nous leur achetons tout. C'est une vaste usine à recycler les dollars et qui est un cercle vicieux qui nous pompe jusqu'à la moelle. Voici le constat qui est dans nos têtes : le Cour des comptes peut-elle faire le s comptes et nous dire si cette vision est la bonne ou bien si les Français sont de vrais profiteurs ou des gens désabusés dont 80 000 quittent la France chaque année et seulement 20 000 y reviennent ?
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Conversation avec citoyen_lambda
Bonjour, à la question d'où vient la dette la réponse est qu'elle vient du milieu des années 1970, période à laquelle la France a commencé à être chaque année en déficit public, et au bout de 50 années cumulées de déficits annuels on arrive à une dette de 3 300 milliards et quelques d'euros et à renouveler des emprunts d'Etat à seule fin de pouvoir payer les intérêts (la charge de la dette).
A la question, est-ce qu'en France on ne travaille pas assez ? On ne travaille certainement plus autant que jadis puisque l'on entre plus tard dans l'emploi (plus d'études et plus longues avant un emploi), on a davantage qu'avant des emplois à temps partiel, davantage de temps de congés payés, des RTT, et davantage aussi de périodes de chômage, de carrières à trous, et un nombre important de ruptures conventionnelles qui servent de plus en plus de "pré-retraite" avec pour certains un maintien possible au chômage indemnisé jusqu'à l'âge du taux plein (soit 67 ans). Cdt
Juste une petite rectification
- concernant l'entrée tardive dans l'emploi des étudiants, il ne s'agit que d'un décalage puisqu'ils sont contraint au final par le nombre de trimestre cotisés. Beaucoup sont contraint d'aller jusqu'à 67 ans.
- Concernant les RTT, c'est juste une conséquence des 35h. Il n'y a de RTT qu'en compensation d'un dépassement des 35h hebdomadaire.
- Une grosse partie de la dette vient des distribution récentes du "quoi qu'il en coûte"
- et les ruptures conventionnelles s'avèrent une erreur d'anticipation récente de la capacité des gens à profiter de toutes les opportunités.
En théorie des études plus longues impliquent de devoir travailler jusqu'à un âge plus important si l'on vise effectivement le compte de trimestres pour une pension de retraite au taux plein (automatique quoiqu'il en soit à 67 ans). Mais il y a des sorties prématurées de l'emploi, des ennuis de santé avec des temps partiels thérapeutiques, des licenciements pour inaptitude; et comme déjà mentionné il y a aussi le biais des ruptures conventionnelles - devenues aujourd'hui le tout premier poste des allocations d'assurance chômage - cela ouvre l'opportunité de sortir du salariat à 61 ans avec me semble-t-il à cet âge jusqu'à 3 ans de droits de chômage indemnisé. Et, à défaut du compte de trimestres requis pour une retraite à taux plein à 64 ans, le règlement de l'assurance chômage prévoit la possibilité d'un maintien de droits jusqu'à 67 ans. De plus, dans le déficit de travail cotisé, impact des heures de salariat exonérées ? de l'autoentrepreneuriat ? des expatriations..?
Je n'ai pas de désaccord de fond avec vous. Le truc c'est que tout le monde se focalise sur le temps de travail de ceux qui travaillent déjà plutôt que sur ceux qui ne travaillent pas encore ou plus du tout.
En plus, ce que tout le monde oublie bien soigneusement de dire, c'est que nombre de travailleurs français font bien plus que les 35h officielles (même si on y rajoute les heures sup) parce qu'il est mal vu de partir à 17h00 dans les bureaux par exemple ou qu'il faut servir le dernier client avant de fermer la boutique. C'est quelque chose qui n'existe pas dans les pays anglo-saxon. Et ce travail bénévole n'apparait dans aucune statistique et pourtant il génère de la richesse supplémentaire.
Si on arrêtait d'arroser les entreprises privées avec des dizaines de milliards sans contrepartie , la dette serait de 1000 à 2000 milliards de moins sur les dix dernières années . Même en laissant au penviron 100 milliards par an , on aurait réduit notre dette de 1000 milliards sur les 10 dernières années.
Ce transfert de fond monumental se fait au détriment du service public qui tire la langue désormais.Universités , Départements en faillite , Etat avec un gouffre en croissance à rembourser dans ses caisses.Il suffit juste d'arrêter de verser 200 milliards par an en aide aux entreprises et de revenir à 100 pour passer au 3%. C'est juste une gabegie, sans résultat tangible ( en gros 1% à 2% de chômage en Moins ui nous coûterait même pas 10 a 20 milliards par an de traitement) .Quant au déficit commercial, il est simple de le résorber : arrêtons de consommer du pétrole développons des moyens de déplacements alternatifs et hybrides(train + voiture, voitures hybri.).-consommons local
C'est tellement simple, il suffisait d'y penser, tout cela est bien sûr à cause de Hollande et de son crédit d'impôt aux entreprises pour la compétitivité et l'emploi en 2013. Une aide, sans contrepartie, qui n'aurait pas généré autant d'emplois qu'escompté... mais la fonction publique territoriale n'a-t-elle pas plus que largement pallié en créant d'innombrables postes ? On ne sait même plus comment les réduire dans ce "mille-feuilles" des régions, des départements, des agglomérations, communautés de communes...
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