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- Les partenariats public-privé (PPP) mobilisent à la fois le secteur public et le secteur privé pour l’offre de biens et de services traditionnellement fournis par le secteur public. Ces contrats dans de nombreux cas se sont avérés trop rigides eu égard aux besoins, et surtout, très coûteux pour les finances publiques, au point qu'en France le Conseil constitutionnel puis le Sénat s'en soit alarmés, parlant d'une « bombe à retardement ». Les partenariats public-privé (souvent encensés par les politiques en Europe), présentent de nombreuses lacunes, des avantages limités, et souvent de graves dérives et un grand surcout supportés par des partenaires publics et le contribuable et non par le privé. Il est temps que la Cours de Compte française fasse une étude exhaustive sur l'utilisation de l'argent publique à travers ces marchés, sur le temps long.
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Il y a une autre façon de voir la chose. Quand l'état met en place un PPP on peut d'abord se demander si on est dans le cadre d'une fonction régalienne. Si non, pourquoi alors ne pas carrément privatiser, éventuellement dans le cadre d'une délégation de service public (DSP)?
Gros avantage réduction de la taille de l'état. Réduction des impôts et taxes diverses.
Moyen avantage: arrêt de la mutualisation systématique des services. Seuls ceux qui utilisent payent.
Petit avantage: Mise en concurrence des opérateurs qui doivent être plus pertinents sur leur modèle économique.
Notez que c'est que ce l'état à fait avec les opérateurs téléphoniques. Alors non seulement nous avons les tarifs d'abonnement parmi les plus bas du monde, mais en plus l'état en tire un bénéfice en vendant ses bandes radio (sans parler de la TVA).
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