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Controle financier des réseaux de chaleur
- Corps de la contribution
- Les réseaux de chaleur sont de plus en plus nombreux et affichés comme « plus économes ». Mais cela n’est-il pas qu’un effet d’annonce ? En tant qu’usagère d’un réseau de chaleur de la Métropole Rouen Normandie, j’ai observé plusieurs pratiques qui me questionnent par rapport aux devoirs de qualité de service et de gestion en bon père de famille des deniers publics : - de garantir que l’argent public est bien utilisé pour offrir un service de qualité aux usagers. Par exemple, certaines conditions économiques de Délégations de Service Public (DSP) sont très défavorables aux usagers ; - de s’assurer de la cohérence entre les puissances souscrites au regard des besoins effectifs des usagers. De nombreux bâtiments se voient contraints de payer des puissances souscrites trois à cinq fois leurs besoins ; - de vérifier que les conditions à l’attribution des subventions de l’ADEME pour la réalisation des réseaux de chaleurs ont bien été respectées (Coefficient de performance (COP), part des énergies renouvelables dans le mix énergétique) ; - de vérifier que le coût élevé du projet d’agrandissement du réseau de chaleur de l’incinérateur de la Métropole Rouen Normandie n’est pas disproportionné par rapport au linéaire construit. Il me semble donc pertinent de procéder à une vérification du fonctionnement des réseaux de chaleur, notamment ceux de la Métropole Rouen Normandie.
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Au lieu d'être un atout, certains réseaux de chaleur sont des fardeaux pour tous les acteurs : pour les collectivités par leurs moyens nécessaires (humains, financiers...), pour les exploitants par leurs difficultés de mise en place et de maintenance, et surtout pour les usagers par les coûts parfois astronomiques de la chaleur et du frais mais aussi par la qualité de service insuffisante (et même dangereuse avec des risques avérés de légionellose) ainsi que par le gaspillage énergétique subit (choix techniques non optimisés sur le primaire et le secondaire).
Vivement une vraie mise à plat de ces réseaux de chaleur contraires à la nécessaire transition énergétique !
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