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Approche méthodologique pour l'octroi de subventions publiques : Nécessaire, Utile, Futile
- Corps de la contribution
- L'Etat déclare aujourd'hui être trop endetté et ne plus avoir suffisamment de moyens financiers. Il en est de même des Collectvités locales. Il s'agit donc de définir une méthodologie à priori pour l'octroi de financements et subventions. Un ménage lambda a l'habitude de faire des choix, selon l'ordre suivant : la nécessité , l'utilité ou la futilité. S'il veut concilier les trois, soit il dispose des fonds propres, soit il recourt à un crédit qui l'engage en son nom propre et pas ses enfants. Il devrait en être de même pour l'Etat et les Collectivités locales et définir si les projets pour lesquels des subventions sont demandés sont nécessaires (par exemple construction de logements si pénurie de logements, mais dans ce cas voir si des alternatives sont envisageables, comme par exemple arrêter les AirBnb dans la ville en pénurie, autre exemple l'achat de Canadair SI développement des incendies, et par défaut les missions régaliennes), sinon utiles, sinon futiles (construction de boulodromes). Si d'aventure ne serait-ce, la classification de futile était employée, cela permettrait de consacrer les subventions aux projets non futiles (nécessaires et utiles), de diminuer le clientélisme électoral et de retrouver des élus qui financent de véritables projets dans l'intérêt des citoyens et des entreprises, de les responsabiliser et par la même occasion de juger de leur véritable niveau de compétence . Cette réflexion est le fruit d'une réflexion quand ma Communauté de Communes a initié un parcours culturel avec 8 statues perdues au milieu de nulle part dans la nature pour 1,6 millions d'euros, dont la Collectivité annonce pour rassurer la clientèle électorale que 83% émanent de fonds publics, avec en tête l'Etat, les Fonds européens, le Conseil Régional et le Conseil Général... Nécessaire, Utile, Futile, le projet NUF.
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C'est vrai. J'ai l'habitude de dire que les peuples sont responsables de leurs élites dans la mesure où ils les ont mis au (ou laisser prendre le) pouvoir.
Quand un peuple s'est laissé abuser par des élites, s'est de sa prérogative de les renverser.
Alors, pour nous s'est assez facile tant qu'on peut encore les élire. C'est plus compliqué pour des russes, des chinois, des israéliens, des palistiniens, ou des afghan(e)s. Ce n'est pas à un intervenant extérieur d'intervenir pour imposer son propre système (c'est toujours ce que l'on a fait nous occidentaux pour atteindre nos propres intérêts).
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