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Ouverture à la concurrence des parties production et distribution/vente d'électricité
Que concerne mon sujet ?
Le service public de production d'électricité
La question porte sur la manière dont le monopole public d'EDF a été éclaté pour ouvrir à la concurrence la partie vente/distribution d'un côté et la partie production.
Dans la partie vente : de quelle manière est utilisé l'argent public dans le cadre de l'ARENH (Accès Régulé à l'Electricité Nucléaire Historique) quels sont les différences de prix pour l'État, les entreprises publiques et le consommateur par rapport à la situation antérieure de monopole public ?
Partie production : quelles sont les subventions à la production électrique, par exemple dans le cadre de la création de parcs de production basés sur les énergies renouvelables. Quelles sont les subventions directes ou indirectes avec les contrats d'achat ? Quelles contraintes cela représente pour EDF et RTE d'avoir à intégrer la production de ces parcs. Quelle est leur production par rapport au coût et à ce qui se fait dans le nucléaire historique ? Quelles anticipations de coûts ?
Pour ce qui est entre les deux : Quels sont les coûts de transaction et d’intermediation sur le marché, les coûts de démutualisation (SI, personnel…) liés à la séparation d’EDF - Énedis - RTE ? Ainsi qu'à la démutualisation d'Enedis et GRDF ?
Quelle doit être la période d’étude ?
À partir des années 2000.
Pourquoi ce sujet doit-il faire l’objet d’un rapport de la Cour des comptes ?
Les effets sur les coûts, la qualité du service public et le prix pour le consommateur de la suppression d'un monopole public doivent être évalués. Nous sommes actuellement dans une période charnière pour notre système de production électrique qui doit faire face à deux enjeux de taille : d'une part le vieillissement du nucléaire civil et le faible investissement depuis les années 1990 en la matière; d'autre part l'augmentation de la quantité de production d'électricité afin de satisfaire la demande qui augmentera en lien avec l'électrification croissante des utilisations de combustibles fossiles afin de suivre les recommandations de la Stratégie Nationale Bas Carbone.
Peu d'informations sont aujourd'hui disponibles sur l'efficacité des parcs renouvelables et sur le coût pour EDF, sa mise en danger, avec des politiques comme l'ARENH.
Cette proposition n'a pas été retenue
Bonjour,
Nous avons pris connaissance de votre proposition avec attention. Nous vous remercions pour votre contribution à cette démarche citoyenne.
Malheureusement, nous n'avons pu sélectionner que 6 contrôles d'initiatives citoyennes couvrant l'ensemble des domaines de l'action publique, conformément à notre engagement intial. Nous avons ainsi retenu, pour le champ environnement et énergie, une autre proposition portant sur Les soutiens publics aux fédérations de chasseurs. S'agissant de votre sujet, nous vous invitons à prendre connaissance de nos observations sur la gestion de RTE publiée en 2021 du chapitre sur L'approvisionnement en électricité figurant dans notre rapport public annuel 2022 et du rapport sur L’organisation des marchés de l’électricité publié il y a quelques jours. L'ensemble de ces rapports sont disponibles sur notre site internet.
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Un des principes poussés par l’Union Européenne est l’ouverture à la concurrence. Ce principe n’a jamais été remis en cause ni même discuté
mais c’est justement une des revendications majeures des personnes qui ne se retrouvent plus dans nos institutions et votent extrême gauche ou droite.
Je pense qu’il faut dissocier 2 choses : la production et la commercialisation. L’ouverture à la concurrence de l’énergie n’a pour l’instant mené qu’à multiplier les vendeurs qui se livrent une guerre commerciale financée par les clients fidèles avec au final une augmentation de la facture pour tous.
Il suffirait d’imposer que les frais de commercialisation soit dissociés des frais de production autrement dit que la réduction tarifaire proposée aux prospects s’applique automatiquement sur les contrats en cours pour stopper cette dérive.
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