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Equité des retraites
Que concerne mon sujet ?
Dans un contexte de débat intense sur l'age de départ à la retraite, et où les espérance de vie et l'espérance de vie en bonne santé est éminemment variable selon les classes sociales, il s'agit d'étudier par classe sociologique, dont il s’agira de définir le classement le plus adapté (tranche de revenu, CSP, autre...) à l'étude, quelle est la contribution intégrée dans le temps des cotisations, et quel est le montant intégré dans le temps des pensions perçues.
Compte tenu de la complexité et de la diversité des dispositifs, au moins une étude sur le régime général serait souhaitable.
Quelle doit être la période d’étude ?
La période d'étude est difficile à choisir compte tenue de l'intégration dans le temps nécessaire au principe même de l'étude d'une part, et compte tenu de la mise en application progressive de la réforme de 2010 portant à 62 ans l'age légal de la retraite.
Toutefois, en première approche, une étude sur les dix dernières années des cotisation annuelles et des pensions annuelles, des durées de cotisation et des ages réels de départ à la retraite des différentes classes socio-professionnelles soit largement suffisantes pour donner une appréciation fiable.
Pour ce qui est de l'intégration dans le temps des pensions, il conviendrait de retenir les espérances de vie actuelles selon les différentes catégories sociales retenues.
Pourquoi ce sujet doit-il faire l’objet d’un rapport de la Cour des comptes ?
Dans ce contexte de débat sur la fixation de l'age légal de départ à la retraite et plus largement de réforme des retraites, et alors qu'à 65 ans, 25% des ouvriers sont déjà décédés, il s'agirait d'évaluer si le système actuel ne conduit pas déjà à une inquiété sociale qui serait que les cotisations des classes sociales paieraient les pensions des catégories sociales les plus élevées.
Par ailleurs, ma recherche rapide de l'existence d'études issues d'organismes officiels ou universitaires sur le sujet s'est soldée par le constat que si des études ont été menées, elles sont difficilement trouvables.
Cette proposition n'a pas été retenue
Bonjour,
Nous avons pris connaissance de votre proposition avec attention. Nous vous remercions pour votre contribution à cette démarche citoyenne.
Malheureusement, nous n'avons pu sélectionner que 6 contrôles d'initiatives citoyennes couvrant l'ensemble des domaines de l'action publique, conformément à notre engagement initial. Nous avons ainsi retenu, pour le champ sécurité sociale et santé, une autre proposition portant sur L'interim médical et la continuité des soins. Par ailleurs, nous vous invitons à prendre connaissance d'une publication récente de la Cour, intitulée Continuer à adapter le système de retraite pour résorber les déficits et renforcer l'équité qui serait susceptible de vous intéresser. De plus, sachez que même si votre proposition n’a pas été sélectionnée, elle alimentera nos réflexions sur notre programme de travail à moyen et long terme.
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6 commentaires
La Cour peut-elle corriger dans son étude sur l'équité des retraites l'omission constante qui est faite de la retraite des rentiers et autres actionnaires ?
N'est-il pas juste et équitable que ceux-ci puissent jouir d'une retraite bien méritée ?
N % de leurs revenus antérieurs (au long de leur "période d'activité") plafonnés à quatre SMIC, le surplus étant dévolu au financement du régime universel que l'on nous promet.
Leur métier étant spécifiquement fatiguant, il faudra probablement leur consentir un départ (obligatoire) à la retraite avant l'âge pivot qui est bon pour les travailleurs. Si nous nous basons sur un âge de départ à quarante ans, les salariés seront-ils jaloux ? Le financement universel des retraites en sera-t-il conforté ?
@sansonnet
Mon commentaire ci-dessus est incomplet et imprécis sur au moins un point : le fait que les salariés soient ou non jaloux n'a de sens que dans la mesure où il faudrait craindre d'éventuels troubles sociaux, toujours préjudiciables à la bonne santé des comptes de l'État.
Conversation avec M.toutlemonde
la proposition cherche à mettre en lumière une évidence : le système actuel ne garantit pas qu’à cotisations et espérances de vie équivalentes 2 personnes touchent la même retraite
Est ce équitable ? Au principe de proportionnalité des pensions vis à vis des cotisations (trimestres) le système actuel ajoute des objectifs sociaux tels que la redistribution (plus de pension pour les petits revenus) carrières longues femmes avec +3enfants….
Cette proposition amènerait en fait plusieurs autres questions légitimes dont personne ne veut la réponse : à cotisations égales la pension doit elle être dépendante de l’espérance de vie de la personne ? Autrement dit pour un euro cotisé la pension mensuelle d’un prof de fac doit-elle être inférieure à celle d’un ouvrier ? Si oui faut il aussi diminuer la pension des femmes à qui vivent 5 ans de plus que les hommes en moyenne ?
Le fond du problème est le financement des retraites principalement par les salaires et peu par les revenus du capital
La proposition cherche surtout à avoir une analyse sous un point de vue qui à ma connaissance n'a jamais été pris. Et en l’occurrence, rien ne me semble évident sur les résultats de l'étude.
L’argument principal qui est retenu pour augmenter l'age légal (ou pivot) de la retraite est l'augmentation de l'espérance de vie. Or cette augmentation de l'espérance de vie n'est pas uniforme selon les revenus et donc selon les cotisations. Il existe déjà un système de redistribution des hauts revenus vers les petits revenus, ce qui semble équitable, avec au delà d'un certains salaire, des cotisations qui n’ouvrent pas de droits. Mais malgré ce dispositif est il bien calibré actuellement, vis à vis de cet objectif de redistribution, et surtout le restera--t-il en augmentant l'age de la retraite ? Rien d'autre.
Si vous voulez posez des questions bizarres, je peux aussi vous en fournir. Faut il rembourser à leurs enfants, les cotisations des salariés décédés avant l'age de la retraire ?
Dans la proposition merci de lire "inéquité", et non "inquiété" comme sournoisement transformé par le correcteur orthographique....
Si le principe de se poser des questions est généralement intéressant, cela n'a de réel intérêt que si on peut espérer en obtenir des réponses susceptibles de générer un réel progrès.
Alors cette problématique reste toujours la même, la vraie question se trouve bien en amont dans le temps.
Lorsque le système de retraite a été généralisé, on comptait environ 7 cotisants pour un retraité, lequel n'avait justement pas une aussi bonne espérance de vie que celle que l'on connait aujourd'hui.
Ce schéma de la baignoire qui se remplissait toujours beaucoup plus vite qu'elle ne se vidait a duré pendant des décennies. Maintenant on serait à 2 cotisants pour un retraité; donc la baignoire continue de se remplir, certes moins vite, mais le niveau devrait toujours monter. Or comme cela ne se traduit pas dans les chiffres de dame Sécu, on accuse les gens de vivre trop longtemps.
La vraie question est de savoir qui a siphonné la baignoire....
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