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Audit des pratiques d’évaluation socio-économique de la ligne 17 Nord du Grand Paris Express (GPE)
Proposition complémentaire à celle de Harm Smit, soumise le 12 mai, portant sur l'ensemble du GPE
Nous partons du rapport de 2017 de la Cour des comptes sur le GPE, inquiet de l’explosion des coûts du projet. Parmi ses préconisations, la révision du périmètre est ignorée, seul le calendrier est révisé. L'aggravation du contexte climatique, socio-économique et géopolitique, réclamant d’URGENCE sobriété énergétique et préservation d'un patrimoine agricole très menacé, rend ce refus irresponsable. L'évaluation produite par la SGP repose sur des approximations grossières et des données obsolètes. Avec ses « bénéfices élargis », la SGP définit ses propres règles, bafouant celles de l’urbanisme et de l'aménagement. Alors que la révision du SDRIF devrait intégrer de nouveaux critères environnementaux, le chantier du métro se poursuit dans des zones non denses, voire inhabitées.
Le caractère nuisible de la ligne 17 N est renforcé par les spécificités du Pays de France
- Depuis 2008, l’aéroport de Roissy accuse un décrochage entre la croissance du trafic aérien et la courbe de l’emploi qui s’effondre. S’y rajoutent les effets de la crise sanitaire et socio-économique (-11 000 emplois en 2020).
- Roissy, pôle métropolitain, joue un rôle local très mineur : il ne fournit de l'emploi qu'à 6% des actifs occupés (5% en comptant les chômeurs, à qui soi-disant ces aménagements sont destinés). Alors que les habitants réclament l'amélioration des transports du quotidien - en dégradation constante - et des transports de proximité (bus, tramway, tram-train).
- La ligne 17 N sacrifierait le patrimoine agricole exceptionnel du Triangle de Gonesse, jusqu'ici conservé, l'habitat y étant quasiment interdit. C'est un non-sens d'y maintenir une gare - accordée à Auchan pour le projet EuropaCity annulé - et de défendre un métro fondé sur des bénéfices illusoires, niant les coûts écologiques et socio-économiques de la perte irréversible d'une ressource agricole et alimentaire rare. Ce métro relie des gares éloignées des zones d'habitat, la densité y est de 6 habitants+emplois/ha, alors qu’il en faudrait 100 pour justifier le projet.
- Connecter des pôles d’emploi entre eux ne répond qu’à 3% des besoins de transports. Et quelle utilité de relier l’aéroport d'affaires du Bourget - dont la clientèle de jets privés boude le métro - avec Roissy, aéroport grand public ?
- La gare Roissy CDG 4, prévue pour le Terminal 4 en suspens sine die, tablait sur une croissance de 30 à 40 millions de passagers/an, perspective désormais fort incertaine.
- Avec la ligne 17 N, le CDG Express et le RER B, Roissy serait le seul aéroport desservi par 3 lignes de transport lourd, tandis que la desserte interne de l’aéroport ne bénéficie pas d'une offre de TC décente. Ainsi, les calculs de "gains de temps" font l'impasse sur la 1/2 h nécessiare pour traverser sa vaste emprise (3200 ha, contre 1100 à Heathrow).
Dans son évaluation, la SGP ignore toutes les spécificités de la ligne 17 N, appliquant un traitement uniforme à l'ensemble du réseau du GPE, sans intégrer le contexte territorial et les besoins des habitants. On ne peut pas à la fois prétendre à l’utilité publique de cette ligne et défendre une OFFRE totalement dissociée de la DEMANDE des populations locales.
Informations plus complètes : https://bit.ly/37HwlIX.
Cette proposition n'a pas été retenue
Bonjour,
Nous avons pris connaissance de votre proposition avec attention. Nous vous remercions pour votre contribution à cette démarche citoyenne.
Malheureusement, nous n'avons pu sélectionner que 6 contrôles d'initiatives citoyennes couvrant l'ensemble des domaines de l'action publique, conformément à notre engagement initial. Nous avons ainsi retenu, pour le champ environnement, agriculture et mer, une autre proposition portant sur Les soutiens publics aux fédérations de chasseurs. Par ailleurs et comme vous le notiez vous-même dans votre proposition, La société du grand Paris a fait l'objet d'une publication de la Cour des comptes en décembre 2017. En tout état de cause, sachez que même si votre proposition n’a pas été sélectionnée, elle alimentera nos réflexions sur notre programme de travail à moyen et long terme.
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51 commentaires
A l'heure où la priorité devient la lutte contre le réchauffement climatique, la préservation des terres agricoles voisines des zones urbanisées est encore plus essentielle, indispensable, puisque ces surfaces cultivées permettent d'assurer une alimentation générant très peu de gaz à effet de serre puisque le transport de leur production est réduit.
Comme plusieurs publications l'ont réaffirmé dernièrement la souveraineté alimentaire (actuellement 3 jours pour l'Ile de France) est liée au développement de solutions locales.
Les zones agricoles tant du Triangle de Gonesse que du Plateau de Saclay, mais aussi les espaces naturels et forestiers qui les parsèment doivent préservées de toute urbanisation supplémentaire.
Le temps n'est plus à des projets de transports (lignes 17 et 18 de la S.G.P.) dispendieux en investissements, non rentables pour l'exploitant (IDFE Mobilités) et hors de prix pour les usagers défavorisés relégués dans des bassins de vie encore plus éloignés.
Habitant d'Aulnay sous bois,ce Triangle de Gonesse non bétonné régule la température. A proximité, il y a déjà de la betonisation sur la place d'ancienement Citroën.
Merci à Jacqueline Lorthiois et à Harm Smit d'avoir officialisé ces auto-justifications pseudo-scientifiques que sont les dernières évaluations socio-économiques de la SGP qui étaient jusqu'alors passées comme une lettre à la poste du fait de la faiblesse des lois liées à ces procédures.
C'est dans le RER D qu'il faut investir.
Pas dans la destruction des terres fertiles d'ile de France.
Daniel
Bonjour,
La Gare de Gonesse en plein champs est une hérésie, c'est un écocide et un gouffre financier !
Cette gare est le reliquat du projet Europacity (une autre époque) et de promesses politiques (non évaluées).
Au regard des changements climatiques et d'autres événements imprévisibles, il est VITALE pour la France de conserver ses terres agricoles vivrière, d’excellentes qualités et en capacités de supporter des événements climatique tel que la sécheresses et/ou des pluies abondantes.
Il n'y a pas en France de Terres agricole d'une si bonne résilience et leur bétonnage est un écocide.
Les responsables qui ne stopperont pas la construction des cette gare inutile devront répondre de leurs actes.
Toutes les Terres du Triangle de Gonesse doivent être préservées et protégées au nom de la souveraineté alimentaire de la France !
Il est de la responsabilité de tous acteurs politiques de rendre sa décision dans l’intérêt de la France et de son peuple pour les décennies à venir. Courage
Nous avons besoin des quelques terres fertiles qui nous reste !
Conversation avec DUFUMIER Dominique
La gare prévue sur le triangle de Gonesse est en plein champ très loin des habitations de Gonesse les plus proches, alors que Gonesse est déjà desservie par le RER B pour aller sur Paris et par une ligne de bus à haut niveau de service pour rejoindre la ligne B . Comme il est interdit de construire de nouvelles habitations sur cette zone exposée au bruit des deux aéroports, elle ne desservira aucun habitant, si ce n'est des habitants éloignés utilisant leur voiture, mais pour quel intérêt ?
On a besoin de maintenir et même mieux d'installer des agriculteurs de proximité pour assurer la résilience alimentaire de l'île de France, ne pas aggraver le bilan carbone catastrophique de la Région et respecter le traité de Paris sur le climat.
Si ce projet de la gare est maintenu, c'est qu'il existe très certainement un objectif caché. Comme le souligne Dominique Dufumier, cette ligne ne desservira aucun habitant. Alors que desservirait-t-elle, qui la rendrait aussi nécessaire aux vues des décideurs politiques. Il me semble que la réponse est... des travailleurs qui feront le trajet pour rejoindre leur poste de travail dans les établissements qui seront probablement construits sur les terrains du Triangle de Gonesse. Adieu les terres fertiles, bonjour le carbone et la minéralisation des sols !
Merci beaucoup à Dominique Dufumier pour son judicieux commentaire. Bien évidemment la coquille RER B à la deuxième ligne doit se lire "RER D". Mais tous ceux qui connaissent le territoire l'ont évidemment corrigé.
Dérèglement climatique ?, indépendance alimentaire ? Le monde d'après devait être différent et on continue à foncer dans le mur ! Quel avenir pour les générations futures :(
Alors que les alertes des scientifiques sont de + en + fréquentes / conséquences du dérèglement climatique, construire une gare sur ces terres est à l'opposé des actions à mener pour limiter le réchauffement et demeurer en-dessous des +2°C.
Cette gare prévue à l'origine pour EuropaCity ne servirait que très peu aux Gonessiens car située 1,7km de la 1ère habitation de Gonesse. Les ensembles de Gonesse sont plus proches de la station du RER de la ligne D (Villiers-le-Bel, Arnouville-Gonesse). Avec les avions, le Triangle ne peut accueillir des habitations. Le nb de voyageurs sera insuffisant au regard de l’investissement.
L'IdF a besoin de ttes les terres pour développer 1 alimentation locale, de qualité.
"Atteindre l'objectif " zéro artificialisation nette" appelle des mesures ambitieuses" lit-on sur (https://www.strategie.gouv.fr/publications/objectif-zero-artificialisation-nette-leviers-proteger-sols). Cela commence par ne pas artificialiser d'excellentes terres agricoles.
La gare de la ligne 17 du Grand Paris Express en plein milieu d'un champ est une aberration. Dans ses principes la Société du Grand Paris explique qu'il faut "densifier autour des gares" mais comme cet espace est inconstructible en logements à cause du passage constant des avions, de quel type de densification s'agirait-il ? Centre commercial ? Il y en a déjà trop en région parisienne et les centres commerciaux existants sont en train de péricliter. Et puis ce sont les seules terres agricoles qui restent proches de la capitale qui elle a de moins en moins de suffisance alimentaire. Alors pourquoi ne pas faire le projet CARMA et prévoir sur ces terres précieuses l'alimentation nécessaire pour nourrir les populations sainement et à coût réduit puisqu'en circuit court ?
L’intérêt de plusieurs lignes du GPE est remis en cause, le choix du métro étant inadapté à la desserte de zones peu denses : coût excessif pour un service médiocre, handicapé par des distances entre gares de plus de 3 km. Les méthodes d’évaluation de l’intérêt public utilisées par la SGP, non conformes aux « règles de l’art » en vigueur en France, sont contestables. Elles semblent avoir été calibrées pour justifier les lignes les moins utiles comme la 17 nord et la 18. La prise en compte de « bénéfices élargis », dont l’existence est contestable, autorise toutes les manœuvres comme l’illustre la comparaison de leurs évaluations à 5 ans d’intervalle : entre 2016 et 2021, les « bénéfices élargis » ont été multipliés par 8 pour la ligne 17 nord et par 5 pour la ligne 18. Ils constituent désormais respectivement 75 % et 65 % des avantages totaux de ces lignes dont l’intérêt pour la collectivité se trouve ainsi « démontré » en dépit de l’augmentation de leurs coûts de plus de 50 %.
Le sacrifice des terres agricoles parmi les plus fertiles est un non sens .Les études montrent bien que la ligne 17 nord , par sa situation géographique ,loin des habitants ne sera pas utilisée. Les transports sont déjà présents sur ce territoire pour rejoindre la plate forme de Roissy . Le RER B dessert Roissy à Paris mais les conditions de transport sont très moyennes. L'amélioration des RER B et D que tous les habitants espèrent coûterait beaucoup moins cher que la création d’une nouvelle ligne trop éloignée des habitations .Est ce une bonne utilisation des deniers publique ?
Ce projet est une ineptie à tout égard ! A l'heure où notre préoccupation devrait être de tenter de "réparer" toutes les bêtises de ces dernières décennies qui nous conduisent droit dans le mur, en témoigne le dernier rapport du Giec, certains décideurs prennent des engagements au détriment de tous pour en produire de nouvelles !!!
La préservation des terres agricoles du triangle de Gonesse est une absolue nécessité et la mise en place du projet alternatif Carma une priorité pour nous et ceux qui nous succèderont !
Alors que l'inflation et la récession menacent, dans un contexte de crises alimentaire et énergétique, il est devenu impératif de réexaminer dans son ensemble le projet du Grand Paris Express, conçu au début des années 2000 dans un contexte bien différent.
En particulier, les lignes 17 et 18 sont des extensions aberrantes du Grand Paris Express clairement conçues comme des vecteurs d'urbanisation, plutôt que comme des réponses à des besoins réels de transport. Ces deux lignes promettent d'être des gouffres financiers à la construction et surtout à l'exploitation. Elles ne correspondent plus aux réalités économiques et démographiques de l'Ile-de-France.
Une conférence a été organisée le 8 avril dernier par le Collectif pour le Triangle de Gonesse, le Collectif Contre la Ligne 18 et France Nature Environnement. Le dossier de presse diffusé à cette occasion est une mine d'informations techniques et économiques sourcées
Le dossier de presse :
https://cryptpad.fr/file/#/2/file/BMLPFWdBUTPMHZcJ+vlz-4te/
Depuis plus de 10 ans les élus de l'Est du val d'Oise proposent des projets d'urbanisation sur ou a proximité du Triangle de Gonesse. Des projets "prestigieux" : Circuit de F1, Dôme Arena, Quartier d'affaires Triango, Centre de Loisirs et commercial Europacity avec sa Gare et donc un tronçon de la ligne 17 du grand Paris express. Après de couteuses promotions ces projets ont tous été abandonnés !
Le Gouvernement n'a pas abandonné le projet de gare en plein champ et cherche désespéramment quelle structure implanter sur ces 700 ha de riches terres agricoles. Le 1er Ministre a même proposé une cité Scolaire avec internat dans ce lieu non constructible pour des habitations car soumis à la zone de bruit des aéroports du Bourget et de Roissy.
Ces terres agricoles seraient à jamais perdues si cette gare et l'urbanisation qui va avec étaient réalisées. Pour nos enfants les terres agricoles les plus proches de Paris doivent permettre de rétablir la suffisance alimentaire de a région.
Un scandale financier d’envergure nationale, un pas vers l’insécurité alimentaire et un crime climatique https://cryptpad.fr/file/#/2/file/BMLPFWdBUTPMHZcJ+vlz-4te/
J'ai rarement vu autant d'argent dépensé dans un projet aussi néfaste.
Quel gâchis alors que la qualité des transports collectifs est un tel enjeu etr que l'on dispose de tous lles outils pour prendre les bonnes décisions !
Pourquoi la cours des comptes n'intervient-elle pas en amont de ce genre de projet dispendieux et venu d'un autre temps, mais en aval, une fois le projet terminé et ses conséquences désastreuses devenues irréversibles.
A l'heure où la priorité devient la lutte contre le réchauffement climatique, la préservation des terres agricoles est essentielle, indispensable, puisque ces surfaces cultivées nous permettront de tendre vers plus d'autonomie alimentaire, circuit court et local.
La sobriété va imposer à terme une forme de décroissance pour l'ensemble des transports. Voyager moins souvent, moins vite, moins loin. Continuer à investir des milliards pour supporter un mode de transport qu'il va falloir restreindre n'a plus de sens. Les technologies à venir et les nouvelles énergies type hydrogène n'y changeront rien, lutter contre la gravité est énergivore.
Merci à Harm et Jacqueline pour nous rappeler l'inanité de ces projets qui en prennent jamais en compte les services rendues par la terre et la valeur des terres agricoles nourricières . A notre époque ou nous dépensons plus en ressources que ce que la planète peut nous offrir , il faut reprendre conscience des limites physiques et éviter de gaspiller ces ressources précieuses pour des projets déconnectés des besoins de habitants .
Depuis 50 ans, on parle de réchauffement climatique et on sait ce qu'il ne faut pas faire. Mais on continue de faire le contraire (idem pour la diversité biologiques, l'eau, etc).
Un grand projet inutile de plus! Alors que l'urgence climatique et environnementale devrait être notre priorité à tous, il est invraisemblable de gaspiller tant d'argent public
La crise écologique et sociale va s'approfondir, ce genre de projets pharaoniques n'a plus aucune raison d'être. Je suis même prêt à parier que ce projet ne sera jamais terminé!
Comment se fait-il que le projet Europa-city ait été annulé at pas la gare?
Qu'est-ce que ça cache?
Ca ne présage rien de bon...
Doit-on payer de nos impôts une situation pire que celle qui nous est d'ores et déjà annoncée?
Cette gare en plein champs est une aberration. Nous avons besoin de développer les cultures maraichères en circuit court. Le triangle de Gonesse le permet pour l'ensemble des habitants du nord est parisien. Il faut mettre fin à l'urbanisation de notre région. Il faut changer de paradigme et rééquilibrer l'ensemble du territoire français par la revitalisation les villes et villages abandonnés. Cela suppose de délocaliser évidemment. Mais la crise sanitaire que nous venons de connaitre montre bien que cela est vital pour nous, nos enfants. Des milliers de véritables emplois pourraient être ainsi créés, des services publics pourraient être réimplantés.
La mission de départ du Grand Paris Express ne comportait pas le volet de réaliser à tout prix -ou à n'importe quel prix- ce projet injustifiable selon de nombreux avis de spécialistes et défendu en tordant le cou aux données.
Ceci alors qu'il est proposé par ailleurs des solutions plus satisfaisantes à coût bien moindre.
Quand on a mission d'agir "au nom de l'Etat" n'y a-t-il plus aucune sorte de surveillance pour contrôler le train fou qui embarque notre avenir et celui de nos enfants vers un désastre financier autant qu'écologique ?
L'époque n'est plus du tout à la dépense inutile et même nuisible. D'autres priorités sont autrement plus pressantes et indispensables, elles !
L'audit d'un organe indépendant des lobbies est une urgence.
Les Amis de la Vallée de la Bièvre
Je soutiens depuis le débit (depuis l’aberrant promet EuropaCity) le combat pour conserver ces terres agricoles qui, de plus, peuvent générer des vrais emplois. J'adhère complètement au commentaire de Sainte Fare Garnot, en ajoutant que la guerre en Ukraine et ce qui en découle sur le plan de l’approvisionnement rend encore plus urgent de conserver précieusement ces terres nourricières.
Plutôt que de s’acharner à soutenir des projets anciens, obsolètes, construisons des projets nouveaux, d’avenir.
Bravo à Madame Lorthiois pour le combat qu'elle mène ! Tout le monde ne connait pas l'existence de ce site mais je suis sûr que de nombreuses personnes signeraient si c'était plus connu !
C'est dans le RER D qu'il faut investir.
Pas dans la destruction des terres fertiles d'ile de France.
Comment peut on encore sacrifier en bétonnant des terres agricoles pour un projet démesuré et dispendieux? C'est contraire à toutes les orientations visant à préserver la sécurité alimentaire .Le rapport bénéfice /nuisances est clairement en défaveur de ce projet.
Un peu de bon sens : la gestion des ressources naturelles converge avec celle des deniers des contribuables! A quoi bon un projet dispendieux, déconnecté des besoins des habitant·es ? Quel est le sens de sacrifier des terres agricoles alors que l'heure est à la préservation de la biodiversité, des ilots de fraîcheur et, de manière prosaïque, de la sécurité alimentaire ? Il serait grand temps que les grands projets soient conçus pour le bien commun, en concertation avec les scientifiques.
nous vivons une époque formidable ou les discours politiques sont contredits chaque jour dans les faits . il en est ainsi de la lutte contre le réchauffement climatique, de la souveraineté alimentaire ou du vivre ensemble qui sont directement impactés par les investissements prévus . La seine saint denis accueille déjà les nouveaux équipements et infrastructures nécessaires aux JOP , une bétonisation supplémentaire aux détriments de quelques jardins . Pourquoi en rajouter avec la quasi disparition du triangle de gonesse qui peut participer à l'alimentation de proximité du département dans le cadre de son plan alimentaire territorial?
Pensons aux générations à venir, ne les privons pas du peu de terres agricoles riches qui restent auprès de Paris.
Améliorer et développer les moyens de transports actuels est souhaitable, au service des populations entre zones d'habitation et zones d'activités économiques, c'est possible sans détruire le reliquat d'agriculture locale.
L'implantation d'une gare isolée entraîne immanquablement une urbanisation donc bétonisation et artificialisation des sols quand elle est située en territoire en tension.
Favorisons au contraire l'économie de proximité, la production agricole locale et de qualité.
Voyons à long terme et dans le sens du bien commun plutôt qu'à l'aune d'intérêts financiers du moment.
Pascal
Conversation avec Aurélien Taché
Non, Mr Blazy, l’opposition de plusieurs candidats de la NUPES à la bétonisation du Triangle de Gonesse n’est pas le fait de « quelques militants radicaux ». Ce point de vue est partagé par toutes celles et ceux qui s’inquiètent de la prolifération de « Grands Projets Inutiles » qui oublient les enjeux du dérèglement climatique et de notre souveraineté alimentaire.
Vous réclamez une clarification, mais avez-vous des leçons de clarification politique à nous donner ? Vous qui avez été le promoteur d’Europacity !
Comment pouvez-vous prétendre que les habitants de l’Est du Val d’Oise seraient favorables au projet de gare de la ligne 17 Nord, alors qu’ils se sont prononcés largement contre dans le cadre d’une pétition !
Ces habitants réclament d’urgence une amélioration des transports du quotidien et se moquent bien d’un métro qui les conduira à Roissy en 2030!
Quant aux emplois que vous faites miroiter , ils ne correspondent ni aux compétences ni aux qualifications de la main-d’oeuvre locale.
Nous préférons défendre une politique d’emplois de proximité, qui réclament des transports légers qui permettraient d’éviter les investissements publics lourds incompatibles avec le contexte actuel.
Et apparemment il n’y a pas que des militants « venus de Paris pour la photo », mais aussi des opposants bien au fait de vos grands projets inutiles qui connaissent mieux le territoire et les besoins des habitants que vous même !
Cohérence, bon sens et urgence. Ne suffit-il pas d"ouvrir les yeux autour de nous pour dire stop au bétonnage, préservation de la vie -c'est là qu'est le "quoi qu'il en coûte".
Ces terres sont notre bien commun à toutes et tous. A l'heure du réchauffement climatique, de la guerre en Ukraine et de l'inévitable pénurie alimentaire qui va en découler, la bétonisation de ces terres fertiles est un véritable écocide!
Au lieu de gaspiller l'argent public qui finira en "Gare fantôme", injectez le dans la réfection des lignes Rer D et B afin que la population puissent se déplacer et aller bosser dignement !....
Pour. En effet , cette ligne 17 ne répond pas à l’intérêt général car il faudrait pour cela 100 habitants par hectare et non pas 6 actuellement.
Mais aujourd’hui, à 3 ans du possible réchauffement climatique d’1,5 degré ,la protection des terres agricoles est une priorité absolue .Il est temps de changer de modèle de développement et la création de cette ligne va dans le sens exactement contraire.
Les lignes 17 et 18 sont des projets déconnectés de la réalité d'aujourd'hui et des perspectives à très court terme. Nous allons faire face à des problèmes gravissimes de ressources en eau. Tout doit être fait pour préserver les terres et éviter la bétonisation. Ces projets doivent être sérieusement réévalués par la Cour des comptes. Trop d'experts s'accordent sur leurs nuisances bien plus grandes que les bénéfices éventuels. Que dirons-nous à nos enfants? Que nous savions? Qu'on nous avait dit que ces deux lignes ne devaient pas être construites mais qu'on l'a quand même fait ?
Comment peut-on, au 21ème siècle, continuer à promouvoir des projets aussi obsolètes ? Les terres d'Ile de France, c'est 10 000 ans de fabrication patiente par le sol d'un humus incomparable, et on continuerait à dilapider ce patrimoine ? Au lieu de cette course en avant industrielle et extractiviste, souvenons nous de la sagesse des indiens d'Amérique : La terre ne nous appartient pas, nos parents nous l'ont prêté et nous l'empruntons à nos enfants.
Bonjour,
habitant STAINS depuis 1961, j'ai constaté la quasi disparition des terres agricoles entourant la ville sans espoir de retour en arrière (sauf, très belle réalisation la disparition du bidonville de la Courneuve par le parc départemental Georges VALBON) Une urbanisation quasi systématique au prétexte d'un manque de logements qui perdure malgré cela. Là où le foncier agricole acheté à vil prix disparait, se produit du foncier constructible. Nous avons besoin de nous nourrir local et sain, et non plus dépendre de la grande distribution avec ses haricots verts du Kenya ou de Chine ou ses melons charentais du Maroc. Là où Auchan a perdu, la ligne 17 peut gagner les collectivités ne supportent pas le retour des citoyens dans le débat public. Il ne s'agit pas là d'être rétrograde, mais bien de prendre en main notre destinée et choisir un mode de vie plus en rapport avec les nouveaux modes de vie. Manger et produire local et sain, notre avenir en dépend, gérons notre environnement.
Conversation avec M.toutlemonde
Sur le fond je n’ai pas d’avis car je ne connais pas le sujet
Mais de nombreux commentaires n’adressent pas le bon sujet en ce qui concerne les transports : ce n’est pas en limitant les transports publics qu’on limite les déplacements et la pollution. C’est par l’aménagement du territoire, la répartition des logements, emplois et commerce et la densité de la population. Or je suis convaincu qu’il y a des objectifs précis qui sont suivis sans aucun débat publique et parfois dans même aucune coordination entre les différents échelons administratifs (Commune, intercommunalité, département et région)
Il faut savoir qu'à l'endroit pré-cité il devait se construire un immense supermarché Auchan où en plus de faire vos achats alimentaires vous auriez passé la journée voire le week-end à dépenser vos derniers deniers, en lieu et place de terres agricoles alors qu'il se trouve déjà un centre commercial Parinor à moins de 2kilomètres et Parinor 2 avec Ikéa Castorama et Usine center 5kilomètes plus loin. Le projet étant enterré la station de métro n'avait plus guère d'intérêt si ca n'est d'urbaniser la zone agricole Bureaux, logements, zone industrielle. etc... qui existent déjà aux alentours. Les travaux récents prouvent qu'ils n'ont pas cédé, et qu'ils détournent le problème, c'est écologie contre urbanisation outrancière.
Nous avons besoin de ces terres agricoles.
J'ai dénoncé, dés 2012, dans plusieurs articles (notamment dans "Le Rail" et dans "Le Monde") et dans mon livre "Transports et urbanisme en Île-de-France" ( La Documentation française, 2012), le projet de "Grand Paris Express" (GPE) pour le raisons suivantes :
- Les déplacements banlieue-banlieue sont très diffus dans l'espace et nécessiteront des correspondances avec le GPE très dissuasives. Il serait beaucoup plus efficace de réaliser un réseau dense d'infrastructures légères (tramway, autobus en site propre) .
- Les prévisions de trafic, pour justifier ce projet, ont été grossièrement surestimées : prévisions irréalistes de population et d'emplois; cumul des trajets effectués sur des tronçons différents.
- Le coût annoncé (20G€) était manifestement sous-estimé: j'avançais alors un coût probable de 35G€.
Le estimations récentes ont atteint ce montant.
Les remarques précédentes concernent l'ensemble du GPE, mais encore plus les lignes 17 et 18, où le trafic sera le plus faible.
Je tiens à saluer le professionnalisme de Jacqueline Lorthiois, reposant sur une longue expérience de terrain dans les domaines de l'emploi, de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire, domaines intimement liés entre eux. Associées à un esprit critique de précision, ces compétences l'ont conduite à occuper divers postes de conseillère ministérielle, y compris à Matignon.
L'utilisation la plus structurante des infrastructures de transport consistant à assurer les déplacements domicile-travail, il importe d'analyser les besoins de mobilité à l'aune des caractéristiques des bassins d'emploi et des bassins d'habitat (donc de main-d'œuvre) concernés. C'est aussi grâce à la connaissance fine des territoires, franciliens en particulier, que ses activités professionnelles lui ont permis d'accumuler, que Jacqueline est en mesure d'analyser la pertinence de projets d'infrastructures de transport et déconstruire les idées reçues et hypothèses fallacieuses qui souvent les sous-tendent.
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