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Financement des Associations et Syndicats
Interdire le financement de toutes les associations par des fonds publics, nationaux ou territoriaux, à l'exclusion des associations à but caritatif efficace et prouvé (aides à la personne, aide à la recherche d'emploi, alphabétisation, par exemple).
Interdire le financement des syndicats par de l'argent public comme c'est le cas en France (sans parler de l'argent sale de ceux-ci, dénoncé par le fameux rapport Perruchot, enterré par l'Assemplée Nationale car il dénonçait ces pratiques).
Ce n'est pas aux Français de financer ces organismes (Syndicats ou Associations) par leurs impôts, sans leur laisser le choix de déterminer à qui va leur argent.
Cette proposition n'a pas été retenue
Bonjour,
Nous avons pris connaissance de votre proposition avec attention. Nous vous remercions pour votre contribution à cette démarche citoyenne.
Malheureusement, nous n'avons pu sélectionner que 6 contrôles d'initiatives citoyennes couvrant l'ensemble des domaines de l'action publique, conformément à notre engagement initial. Nous avons ainsi retenu, pour le champ finances publiques, une autre proposition portant sur La détection de la fraude fiscale des particuliers. Cependant, sachez que le financement du paritarisme a été largement modifié avec la loi de 2018 et que la Cour des comptes est amenée à contrôler régulièrement les associations faisant appel à la générosité du public. Elle a ainsi consacré, dans son rapport public annuel 2021, un chapitre aux relations entre le ministère du travail et les acteurs associatifs.
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5 commentaires
On devrait parler de syndicratie pour qualifier notre régime politique. Ce désastre s'illustre bien avec la présentation complète d'une feuille de paye. La complexité et le nombre de niches (syndicales) et tiroirs divers est telle que les comptables en délèguent le job en Afrique du nord où les calculs sont faits.
Et, demandez à un fonctionnaire en charge des recouvrements de vous en expliciter le calcul, on vous répondra "que c'est la machine qui fait cela" !
Un brin de bon sens. Voilà ce qui nous fait le plus défaut.
Malypense
Bien résumé, cher ami!
Pour évaluer la rudesse du paysage social dans les années 1880 nous avons tous lu Émile Zola, et accompagné Étienne Lantier, jeune chômeur après avoir giflé son employeur, puis mineur dans le Nord de la France. Il nous a montré l’injustice et les conditions si dures de la vie des mineurs. Quand la Compagnie des Mines prétend à une soi disant crise économique et baisse unilatéralement les salaires, nous suivons É. Lantier et son appel à la grève. L’employeur refusera toute négociation. L’escalade suivra avec bris de machines et des installations minières. Les soldats rétabliront l’ordre. Des mineurs mourront. La grève sera un échec. Malgré cela, Étienne garde la conviction que le jour viendra où les ouvriers gagneront contre l’injustice. Il est fort intéressant de se pencher sur l’histoire des syndicats. Fort belle union au départ, pervertie au fil du temps par des guerres de pouvoir intestines et le mariage de la politique. Les syndicats doivent s’autofinancer comme l’art.L133-2 du CT
Conversation avec CHROME34
Je poursuis. Les syndicats doivent s’autofinancer selon fondements à leur création. Leur autonomie financière devrait être assise sur les cotisations perçues. Pour cela ils connaîtront enfin ce qu’est le vrai travail en y associant son résultat financier. C’est trop facile d’être en opposition permanente grâce à nos impôts. Dans d’autres pays, ça se mérite d’être reconduit. S’ils veulent être réélus ils doivent présenter des résultats, et un taux d’adhésion supérieur à l’existant. Pourquoi nos syndicats se sont ils défoncés au profit des fonctionnaires : la Préfonds (interdite pour le privé et signée par les syndicats au seul profit de la fonction publique, avantage non négligeable), carrière courte assise à la retraite sur les 6 derniers mois de salaire (alors que les syndicats signaient en plein été avec Balladur une réforme du privé dont le décompte sera arrêté sur les 25 meilleures années et non plus les 10 !), etc. Ont-ils une indépendance financière indispensables à leur statut ?
Qu'en des termes choisis ... vous avez tout à fait raison, la sortie de guerre en 1945 a fait que le gouvernement, faible et encore traumatisé par 5 ans de guerre, a accordé aux syndicats des droits totalement calqués sur la constitution soviétique, oubliant que celle-ci n'avait jamais été appliquée (le PC de l'URSS ayant la main-mise sur tout). Et moi qui ai toujours bossé dans le privé, la réforme Balladur m'a coûté 50% de ma retraite, car j'ai été salarié pendant 23 ans, et le reste, 21 ans, en libéral. Dans les 23 ans, ils sont remontés quand je faisais des petits boulots tous les étés depuis l'âge de 16 ou 17 ans. Je vous dis pas la gueule de la moyenne des "25 meilleures années" alors que les "10 meilleures années", les dernières en tant que salarié, étaient bien sûr les plus rémunératrices. De toutes façons, je fais partie de ceux qui se sont fait b...er toute leur vie...
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