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Lorsque l'on compare la structure des dépenses de santé, en France, par rapport à L'OCDE, on constate un surcoût significatif des dépenses hospitalières, et de médicaments, et conséquemment un sous financement des soins de proximité.

Ceci malgré un triturage des chiffres excluant les médicaments coûteux pour l'hôpital, ainsi que les soins ambulatoires (urgences et chirurgie programmée), rebasculés vers la médecine de ville.

Comment se sont mis en place ces mobilisations excessives des ressources pour l'Hôpital, et pour le médicament ? Comment des groupes de pression ont influés années après années sur la décision publique ? Cette continuité des 40 dernières années évoque la mise en place de mécanismes durables : rétrofinancements des partis politiques -dis de gouvernement- par les groupes Pharmaceutiques, ayant pris aussi le contrôle des hôpitaux via le sur-financement de ses élites (un professeur de médecine peut gagner 2 à trois fois son salaire en participant -sur son temps de travail dû- à des études des Laboratoires Pharmaceutiques) ?

Des études pour confirmer ces hypothèses causales des déviation de nos dépenses communes de santé, ou en découvrir d'autres, seraient justifiées, non seulement par l'ampleur des montants mobilisés, mais aussi par celles des conséquences pour la population, et son accès aux soins de proximité.