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Evaluation des dispositifs de soutien au Mentorat en France depuis la promulgation de la loi ORE (mars 2018)
L'égalité des chances est un axe fort de la politique éducative interministérielle.
Le mentorat vise à faire de l'accompagnement à l'orientation un réel levier pour l'égalité des chances. Ce dernier se déploie à travers de nombreux dispositifs et financements de l’État et des collectivités territoriales. Le Président de la République a fixé un objectif de 100 000 jeunes suivis dès 2021, soit un triplement par rapport à 2020, avant un passage à 200 000 en 2022.
Tout d’abord, le dispositif « les cordées de la réussite » repose sur le partenariat entre, d'une part, une « tête de cordée » qui peut être un établissement d'enseignement supérieur ou un lycée comportant une CPGE ou une STS et, d'autre part, des établissements dits « encordés » (collèges et lycées de la voie générale, technologique ou professionnelle).
De plus, on observe une évolution significative des associations présentent sur la thématique (Article 1, Afev, Télémaque...). Dès 2021, le plan « 1 jeune, 1 mentor », a pour ambition d’accélérer le développement du mentorat avec près de 30 millions d’euros supplémentaires. Dans cette perspective, le Collectif Mentorat, créée par 8 associations en septembre 2019, entend promouvoir le développement du mentorat en France.
Dans la continuité des dispositifs de mentorat, la mise en place des classes « Talents » issu du plan Talents du service public souligne un renforcement du mentorat/tutorat en direction des étudiants souhaitant rejoindre la fonction publique par la voie des concours.
*Ce sujet devrait faire l’objet d’un rapport de la Cour des comptes pour les raisons suivantes :
- un enjeu d’actualité à approfondir dans le but d'établir un bilan sur le nombre de jeunes inclus dans les différents dispositifs
- des problématiques qui n’ont jamais été correctement analysées quant à l'évaluation des moyens mis en place (subventions, budget de l'État consacré au Mentorat...) et des résultats obtenus
- évaluer l'utilisation des subventions et la coordination entre les différents acteurs
- évaluer la mobilisation des entreprises dans les dispositifs de soutien au Mentorat
- une politique publique stratégique pour favoriser l'égalité des chances et une orientation choisie, et non subie
- une politique publique visant à favoriser la cohésion sociale, promouvoir l'ouverture sociale et territoriale et lutter contre le décrochage scolaire
Évaluer les dispositifs de soutien au Mentorat permettrait d'accroitre leur impact auprès des premiers concernés : les étudiants.
*La période d’étude proposée est la suivante :
2018-2022 : de la promulgation de la loi ORE (« Orientation et réussite des étudiants ») en mars 2018 à mars 2022.
Cette proposition n'a pas été retenue
Bonjour,
Nous avons pris connaissance de votre proposition avec attention. Nous vous remercions pour votre contribution à cette démarche citoyenne.
Malheureusement, et malgré l'intérêt porté à votre proposition, nous n'avons pu sélectionner que 6 contrôles d'initiatives citoyennes couvrant l'ensemble des domaines de l'action publique, conformément à notre engagement initial. Nous avons ainsi retenu, dans le champ enseignement et culture, un contrôle portant sur L'école inclusive. Néanmoins, même si votre proposition n’a pas été sélectionnée, elle alimentera nos réflexions sur notre programme de travail à moyen et long terme.
Liste des soutiens
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3 commentaires
Il serait également intéressant de regarder si les flux ne sont pas mélangés avec les stocks. Autrement dit, si le chiffre de 200 000 jeunes accompagnés pour l'année 2022 concernera bien 200 000 NOUVEAUX jeunes et ne comptera pas les jeunes accompagnés en 2021.
Il serait également intéressant de mesurer les effets de ce dispositif sur le parcours et l'insertion des jeunes, notamment en comparaison d'autres dispositifs.
Bonjour,
Pour moi, "mentorat" ou "cordée de réussite" ne sont pas des priorités car ces dispositifs choisissent "au hasard". Or, dans les faits, tous les établissements scolaires éloignés des grosses agglomérations manquent de professeurs et de professeurs remplaçants si bien que des enfants se retrouvent sans prof de Maths durant 3 ans de collège sur 4 et une fois au lycée, plus de professeurs de Français. Les cas sont multiples et répandus sans aucune solution pérenne proposée. Des enfants excellents se trouvent privés du choix de leur orientation, l'égalité des chances n'est pas du tout respectée en campagne. De plus, pour les filières les plus élitistes, intéressant ces enfants obligés de longue date à travailler seuls à la maison avec des manuels glanés ça et là, une fois les maths rattrapées en atteignant un niveau excellent, ils sont obligés d'abandonner la matière car, je cite : "C'est celle où ils réussissent le mieux et où ils arriveront donc le mieux à rattraper post-bac".
Ces dispositif sont de petits moyens distribués au hasard ça et là, "la loterie" n'est pas quelque chose de sérieux. De très nombreux enfants ont besoin d'enseignants, privés le plus grand nombre pour quelques cas isolés n'est pas une politique "acceptable" en matière d'éducation. Avoir des enseignants pour tous serait pour moi une priorité essentielle.
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