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Financement de la transition de genre
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- Lorsque je souhaite modifier, améliorer, etc... quelque chose dans ma vie, intime ou non, alors que cela participerai fondamentalement à mon bien-être, par exemple avoir un logement décent conforme à la taille de ma famille, je ne le fais pas si je n'en ai pas les moyens... Alors pourquoi si je souhaite changer de genre la société doit-elle payer pour moi...? Mettons fin à la prise en charge publique de ce besoin privé.
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Conversation avec citoyen_lambda
Une généralité d'abord : l'Assurance Maladie prend en charge chaque année quantité considérable d'états anxio-dépressifs, parmi lesquels des dépressions avérées majeures , d'évolution souvent longue et à risque de rechute, avec de longues périodes indemnisées d'arrêts maladie, remboursement de consultations, prise en charge d'admissions et hospitalisations en psychiatrie. L'Assurance Maladie accorde même dans certains cas une reconnaissance en maladie professionnelle pour souffrance psychique liée au travail, comme par exemple liée au harcèlement moral au travail.
Mais... si l'anxiété pathologique et l'état dépressif sont inhérents à un trouble d'identité de genre; où le risque suicidaire est reconnu. Et si l'indication médicale posée pour des soins de transition en est le véritable remède. Qu'y-a-t-il à opposer à une prise en charge par l'Assurance Maladie ?
S'y opposer serait discriminatoire, sur critère d'identité de genre, c'est pénalement punissable (art 225-1 du code pénal)
La dépression est une maladie au même titre que la leucémie. Le harcèlement moral est le fait d'une tierce personne sur la victime. La chirurgie esthétique est prise en charge lorsqu'elle fait suite à une grave maladie (cancer des seins, ablation) ou lorsqu'elle peut prévenir des risques majeurs (déformation de la colonne vertébrale). Nous avons connu les abus des cures à une certaine époque, cela a normalement pris fin par un contrôle plus sévère. La chirurgie esthétique reste à charge. Normal parce que sinon demain nous allons refaire le monde entier. La Sécurité Sociale est fragile et il serait regrettable que les malades soient privés d'une avancée sociale parce que nous confondons mode et maladie. Il n'y a pas de discrimination; la discrimination est un refus par rapport à l'origine, à la religion, au sexe, à des opinions politique, etc...le tout étant avéré au moment du refus. Là il n'y pas de refus par rapport à un genre, il y aurait un refus pour changer de genre....nuance.
Alors la dépression est une maladie... mais le trouble de l'identité de genre n'altère pas l'état de santé ? et quand bien même en résulterait dépression sévère et propension au suicide il n'y aurait pas lieu que ce soit pris en considération, pas au point d'une prise en charge des soins de transition par l'Assurance Maladie ?
Mais si l'on veut parler mode et maladie, alors l'adepte imbécile du bronzage intensif qui s'expose pile et face à l'irradiation solaire, au mépris des recommandations dermatologiques, on va admettre qu'il cultive son brunissement jusqu'à développer un mélanocarcinome, et l'on va rembourser sans sourciller une immunothérapie coûteuse ?
Fort heureusement il n'appartient pas à n'importe qui, selon ses opinions, religions, moralisme, idées reçues, de décider des soins remboursables ou non. Et il ne relève pas des attributions de la Cour des Comptes d'apprécier si cette remboursabilité se justifie ou non. La chiffrer pourquoi pas, la supprimer non.
Vous avez raison...il n'appartient pas à n'importe qui ... de décider des soins remboursables. Donc les bobos dus aux modes (le bronzage qui entraine des cancers de la peau, le chgt de genre) sont à charge de ceux et celles qui sont sous la coupe des modes, laissant la sécurité sociale déficitaire actuellement prendre en charge les malades. Je vous assure que 90% de la population qui travaille a mal au ventre et se sent "dépressive" lors de la reprise du travail après les congés. Les mutuelles US ont introduit une notion de comportement à risques dans les prises en charge. Je trouve que la responsabilisation comportementale est le premier pas vers la solidarité. De toutes façons soit on devient raisonnable soit à très court terme la Sécu mourra. A voir jusqu'où les caprices font loi. Prix d'une intervention pour chgt genre ? La « chirurgie génitale » est la plus coûteuse : entre 7 000 et 15 000 € pour une vaginoplastie + environ 20 000 € autres chirurgies compl. + soins +anesthésie...
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