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Solidarité entre les riches et les pauvres
- Corps de la contribution
- La France ne semble plus redistributive, les riches sont de plus en plus riches et il y a de plus en plus de pauvres. Etudier les résistances des plus riches, trouver des moyens de les obliger à contribuer à un monde meilleur, plus solidaire, plus juste et qui respecte les humains et la nature.
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Conversation avec citoyen_lambda
Bonjour, il ne faudrait pas oublier que plus de la moitié des ménages français ne paye pas d'impôts sur le revenu. Les autres, soit 45% (19 millions ) contribuent donc à la redistribution qui se traduit notamment en protection sociale pour les plus démunis. De même ceux qui ont le plus de pouvoir d'achat consomment davantage et plus cher, ils s'acquittent donc de davantage de TVA dans les caisses de l'Etat, charge à l'Etat de procéder aux arbitrages de redistribution. Par exemple, les locataires de leur résidence principale ont été exemptés de payer une taxe d'habitation, l'Etat redistribue pour compenser de la TVA aux communes, et ce que les communes dépensent en services publics, ex: écoles, cantines etc, contribue à la quasi-gratuité de l'école pour tous. Et puis s'il y a, selon des conditions de ressources, des aides des caisses d'allocations familiales, comment sont-elles financées sinon par des mécanismes de redistribution..? Cdt
Je pense que l'auteur faisait référence à la situation des très riches. Par exemple le fait que les 1% des plus gros revenus (ce qui représente presque 700 000 personnes quand même) sont à la fois ceux dont les revenus ont augmenté le plus vite ces dernières décennies (source : https://www.impots.gouv.fr/dgfip-analyses-revenus-et-patrimoine-des-foyers-les-plus-aises-en-france), et ceux qui échappent le plus à l'impôt (source : https://www.alternatives-economiques.fr/poids-differents-impots-selon-niveau-de-revenus-2010-revenu-0112201462084.html). Cette opulence est à mettre en parallèle avec les 1% des plus faibles revenus, qui vivent dans une précarité dramatique (350 000 personnes sans domicile ; source : https://www.leparisien.fr/societe/mal-logement-en-france-350-000-personnes-sans-domicile-un-record-03-02-2025-56AEEWYOCRCULLWAY7YGIRTLIM.php). Et si on regarde les 1% des plus riches en termes de patrimoine, la situation est encore plus honteuse.
Sans doute. Après quand on regarde les graphiques on s'aperçoit que ce qui fait la différence sur la taxation des revenus c'est la source de ces revenus. Jusqu'au classes aisées, on a une répartition à peu près cohérente.
Sur les classes très aisées, il est normal que la part des taxes sur les salaires baisse en proportion puisqu'elles tirent surtout leur revenu de leurs valeurs mobilières. Idem pour la TVA. Ce qui fait la différence selon moi c'est le PFU qui écrête la progressivité de l'impôt pour ces classes. Au delà, pour les très aisés, ils ont la possibilité, en plus, d'exempter leur revenu en le plaçant dans des holdings (d'où la baisse de l'impôt en proportion)
L'augmentation du patrimoine est essentiellement lié à la progression des valeurs mobilières et immobilières.
Il faudrait évaluer le retour sur la réforme du PFU et de la législations fiscale des holding.
Je suis contre la taxation du patrimoine dont la valeur réelle est soumise in fine à la taxe sur plus-value.
Revenons un instant sur une des explications d'une précarité croissante et d'un écart grandissant entre ceux qui s'appauvrissent et ceux qui s'enrichissent. En 1975 la France comptait 10% de foyers monoparentaux, aujourd'hui c'est plus de 25% des familles : 2,4 millions des foyers, dans la grande majorité des cas une mère seule (82%), 6,2 millions de personnes (adultes + enfants). L'effet de la séparation est une dégringolade sous le seuil de pauvreté pour plus d'un tiers (34,3%) des familles monoparentales, et ce qui évite un peu l'extrême dénuement repose sur des minima sociaux, allocations familiales, aides au logement.
Le sujet n'est bien sûr pas de dire que les familles devraient rester jointes (malgré l'alcoolisme, les addictions, les dissensions, les violences conjugales...), c'est plutôt de prendre en compte la vulnérabilité de situations monoparentales, pour peu qu'il faille traverser en plus toute une période d'inflation, puis réduction des aides qui en atténuaient l'effet..
... tandis que dans le même temps les ménages plus aisés bénéficient, juste par exemple, d'une suppression de taxe d'habitation, de placements financiers plus fructueux sous la remontée des taux d'intérêts, avec une capacité d'épargne accrue lorsque par prudence ils consomment moins..?
Moins de consommation des plus nantis, c'est moins de TVA encaissée, moins d'argent public à redistribuer, moins d'allocations de chômage, moins d'aides aux plus démunis
NB : rappelons que la TVA est le premier poste des recettes fiscales de l'Etat
https://www.vie-publique.fr/en-bref/299413-taux-de-pauvrete-en-2023-en-france-un-niveau-inedit-depuis-1996
https://solidarites.gouv.fr/sites/solidarite/files/2025-08/Livret-Familles-monoparentales-et-pauvrete-2025.pdf
cdt
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