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Le coût du tabagisme pour la société et la pertinence des politiques publiques de lutte contre le tabagisme.
- Corps de la contribution
- En informant le législateur, le gouvernement ainsi que l'opinion publique sur le coût, notamment financier, du Tabagisme pour la sécurité sociale et la réelle pertinence des politiques publiques concernant la lutte contre le Tabagisme, ils pourront en fonction des conclusions d'un rapport ad-hoc prendre les mesures qui s'imposent. Ce rapport devra notamment se montrer critique vis-à-vis de l'efficacité et des résultats des politiques publique de luttes contre le tabagisme mise en place depuis bien des années. D'autre part il devra mettre en exergue le coût du tabagisme pour l'assurance maladie et la société. En réalité l'objectif latent d'un tel rapport, est moins un moyen d'encourager les pouvoirs publique à lutter efficacement contre le tabagisme que de leurs donner armes et arguments afin d'éradiquer complètement le tabagisme à la manière da la loi adopté par le parlement néo-zélandais mais rapidement avorté par le gouvernement suivant. En considération de cela il pourrait être également pertinent en dernière analyse (car j'ai conscience que cela ne relève pas du rôle de la Cour des comptes, mais le cas échéant à qui incombe cette tache ? je vous le demande) de comparer d'une part la perte de recette engendré par la prohibition progressive du Tabac avec d'autre part les économies réalisés par les caisses de l'assurance maladie.
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Ce qui restera discutable c'est le coefficient que l'on affecte au tabac dans tel ou tel coût de santé. Mettons que l'on puisse l'incriminer à 90% dans la survenue d'une BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive) et donc lui imputer les coûts inhérents, quelle part de responsabilité va-t-on lui attribuer dans un cancer du poumon qui peut survenir aussi chez des non fumeurs, et quelle part de responsabilité dans les événements cardio-vasculaires (AVC, infarctus du myocarde...) qui impliquent bien d'autres facteurs tels que alcool, diabète, hypercholestéromie, surpoids etc. D'autre part, supposons une éradication du tabagisme et les bénéfices en termes de réduction de la morbi-mortalité induite par le tabac, cela pourrait entraîner un gain moyen en espérance de vie d'une dizaine d'années, voire plus. Mais cet allongement de l'espérance de vie n'entraînerait-il pas, par exemple, une sur-incidence des maladies d'Alzheimer ou autres pathologies liées à l'âge, avec les coûts résultants
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