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La Cour des Comptes ne doit plus élaborer ses rapports sans concertation! Exemple de ce qu'il ne faut plus faire:
Votre rapport de février 2021 sur "le parcours dans l'organisation des soins de psychiatrie", préconisant "une expérimentation autorisant la prise en charge de psychothérapies menées par des psychologues libéraux, sur prescription des médecins traitants, par la Caisse d'Assurance Maladie", est l'exemple parfait de ce qui ne devrait JAMAIS être!
Ce rapport, réalisé sans AUCUNE CONCERTATION avec la profession concernée (psychologues libéraux), par de purs administratifs qui manifestement n'avaient aucune idée de son fonctionnement, a permis à nos politiques, parfaits administratifs également (malgré des titres de médecine ronflants, mais une réelle inexpérience dans ce domaine), de réaliser une "réforme" de cette profession parfaitement humiliante et inique.
Réforme qui réduit les psychologues au rôle de faire-valoir des généralistes, qui impose des conditions d'exercice ubuesques, qui fait subir à cette seule profession dans ce parcours de soins une baisse drastique des honoraires (médecins et psychiatres y échappant), faisant porter sur les seuls psychologues le poids d'une solidarité qui se devrait être NATIONALE.
Cette profession, qui n'est désormais plus viable en rapport avec le niveau de formation très élevé exigé, est amenée à disparaître pour être remplacée par une psychologie "de comptoir", et ceux qui subiront sont ceux-là même qui ont exigé le remboursement à tout prix.
Gâchis total à partir d'un rapport mal réalisé!
Cette proposition n'a pas été retenue
Bonjour, nous avons pris connaissance de votre proposition avec attention.
Nous vous remercions pour votre contribution à cette démarche citoyenne.
Elle ne peut pas être retenue dans le cadre de cette consultation, car elle ne fait état ni d'une proposition en lien avec l'utilisation de fonds publics ni d'une proposition d'enquête sur la mise en oeuvre d'une politique publique. Par ailleurs, nous attirons votre attention sur la prise en compte par la Cour des comptes de l'ensemble des parties prenantes concernées lors de l'élaboration de ses rapports. En outre, les organismes ou administrations mentionnés sont sollicités à l'issue de l'instruction pour faire part de leurs remarques dans le cadre de la phase de contradiction. En cas de publication, une nouvelle phase s'ouvre : les autorités concernées par le rapport jouissent d'un droit de réponse, annexé au rapport lors de sa publication.
La réforme mentionnée avait été proposée par la Cour à la suite de l'évaluation de l'expérimentation de "psychothérapies réalisées par des psychologues cliniciens, sur prescription du médecin généraliste, prises en charge financièrement par l'assurance maladie" lancée en 2018 par la CNAM. Cette évaluation s'est avérée positive, notamment car elle répondait à un besoin des patients et des médecins et rencontrait l'adhésion des professionnels de la santé mentale.
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Conversation avec gérer pour financer le social
je n'ai pas d'avis autorisé sur ce sujet pointu que je connais pas donc comme je ne suis pas un politique énarque, je ne vais pas en parler pendant des heures.
Ceci étant je ne vois pas d'analyse qui permette de montrer en quoi c'est mieux ou moins bien et sur quelle base de diagnostic approfondi des résultats d'aujourd'hui, ça mérite d'être creusé.
Et concernant les magistrats instructeurs de la CdC et pour avoir échangé avec qquns, ils sont redoutables en efficacité et pertinence, approfondissement des sujets. Il faudrait sur appel à candidature (de compétence et pratiques, résultats..) qu'ils remplacent nos hauts fonctionnaires qui bloquent toute évolution (voir l'excellent livre de Chloé Morin : les inamovibles de la république).
Les rapports de la CdC ne doivent pas être écornées pas des conciliations préalable avec la profession mais avoir le maximum d'ouverture. Ensuite il faut revoir la copie avec ajustements si des domaines n'ont pas été bien couverts.
simple avis méthode.
Bonjour. Il ne s'agissait pas de "conciliations" , mais a minima de recueillir la parole des principaux concernés ! effectivement, simple avis méthode ... si la notion d'"ouverture" ne tient pas compte des personnes concernées, on peut se poser des questions.
je suis d'accord avec vous, il faut bien sûr interroger les personnes concernées en premier chef et ensuite toutes les relations "clients/fournisseurs", analyse de performance, de satisfaction clients, d'efficacité...sinon il y a un "trou dans la raquette". ne serais ce qu'en terme d'appropriation de l'analyse et des propositions.
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