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Evaluation de l'impact économique des successions bloquées
Chaque année, des milliers de successions (héritages) ont lieu. Mais beaucoup d'entre elles restent bloquées faute d'entente entre les parties à ces successions. Des dizaines, voire des centaines de millions d'euros sont ainsi bloqués, soit par des procédures judiciaires qui n'en finissent pas, des arbitrages impossibles ou des renoncements à ester en justice pour que les familles ne se déchirent plus encore.
La Cour des comptes peut-elle agir pour évaluer le montant des sommes bloquées, où elles se trouvent en attendant l'hypothétique résolution des conflits, et quel dommage la non-obligation de résolution ou l'obligation d'ester en justice pour résoudre les problèmes causent finalement à l'économie, via moins de dépenses de consommation, ou d'investissement, ou autre ? Il est à noter que l'Etat, lui, récupère de facto et très vite les droits de succession. J'ajoute qu'en cas de conflit, les notaires ne s'empressent pas de livrer des informations sur la manière la plus rapide de résoudre les problèmes de succession. Ont-ils un intérêt particulier à ce que la situation reste bloquée ? Ceux avec qui j'ai échangé m'ont conseillé de ne pas aller en justice, car les conflits peuvent durer des années et avaler, sans certitude de résultat, plus que le montant de la succession, en frais d'avocat.
Il y a quelques années, les comptes dormants dans les banques ont fait l'objet d'une loi, limitant je crois à 30 ans la possibilité pour celles-ci de conserver les sommes non réclamées et devant les reverser ensuite à la Caisse des Dépôts, avec auparavant une obligation de recherche des ayants-droits. Peut-être qu'une limitation dans le temps (5 ans, 10 ans) et d'une obligation d'arbitrage permettrait de débloquer des sommes considérables qui pourraient irriguer notre économie qui en a bien besoin. Une vaste étude comme sait le faire la Cour des comptes déboucherait sans doute sur des propositions législatives au bénéfice de l'Etat comme des ayants-droits honnêtes, mais bloqués par des ayants droits rétifs à toute solution à l'amiable
Cette proposition n'a pas été retenue
Bonjour,
Nous avons pris connaissance de votre proposition avec attention. Nous vous remercions pour votre contribution à cette démarche citoyenne.
Malheureusement, nous n'avons pu sélectionner que 6 contrôles d'initiatives citoyennes couvrant l'ensemble des domaines de l'action publique, conformément à notre engagement initial. Toutefois, nous vous invitons à prendre connaissance d'un rapport de 2013 relatif aux avoirs bancaires et contrats d’assurance-vie en déshérence et qui serait susceptible de vous intéresser. Cette publication a été mise à jour par la Cour des comptes à l'occasion de son rapport public annuel 2019. De plus, sachez que même si votre proposition n’a pas été sélectionnée, elle alimentera nos réflexions sur notre programme de travail à moyen et long terme.
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"soit par des procédures judiciaires qui n'en finissent pas, des arbitrages impossibles ou des renoncements à ester en justice pour que les familles ne se déchirent plus encore."
La justice est coupable et complice. J'ai assigné en 2006 pour sortir d'une indivision de ma mère décédée en 2000 et l'affaire judiciaire continue à FONTAINEBELAU.
Les juges ne contrôlent pas les notaires qui sont commis, des procédure complétement pas adaptées.
Cela coût cher à l'administration judiciaire mais aussi au justiciable ....
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