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Projet de méga-bassines et Aggrandissement des bâtiments d'élevages
- Corps de la contribution
- La loi Duplomb a été promulgée le 12 aôut 2025, sans son article le plus controversé sur les pesticides et censuré par le Conseil Constitutionnel. Cependant,elle prévoit une "présomption d'intérêt général majeur" pour les projets destinés au stockage de l'eau et aux prélèvements nécessaires au remplissage des plans d'eau, permanents ou non". Elle facilite donc la construction de "méga-bassines", tout en limitant les possibilités de recours juridiques. Ce projet de stockage d'eau ne va pas dans le sens de la bonne gestion de l'eau des nappes phréatiques du sous-sol car elle alimentera en eau beaucoup et localement mais assèchera les nappes des domaines agricoles éloignés; Les réserves en eaux souterraines ne sont pas soumises à l'évaporation. D'autre part, la Loi Duplomb introduit l'agrandissement des élevages intensifs, passant par exemple de 2000 à 3000 cochons pour une porcherie, et de 40000 à 85000 poulets... Ces mesures ne vont pas dans le sens du bien-être animal, mais aussi vers la mal-bouffe alors qu'une grande majorité de français déclarent vouloir manger des produits carnés d'élevages respectueux du bien-être animal et de l'environnement ; Ces 2 projets en total discordances avec les souhaits des français en matière de gestion de l'eau (Environnement) et d'élevages doivent être revus.
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Conversation avec joseph
Je ne vois pas en quoi l'agrandissement des élevages vous défrise puisque les normes pour chaque animal restent inchangées (m² au sol par exemple). il s'agit donc juste d'agrandissement et non pas de bien être animal.
Quant au stockage de l'eau, il faut savoir de quoi on parle.
- je ne vois aucun mal à ce que quelques agriculteurs se groupent pour construire sur leur terres un ouvrage de retenue des eaux de ruissèlement hivernales qui partiraient de toute façon à la mer.
- concernant les bassines qui puisent dans la nappe cela doit s'étudier au cas par cas par les des hydrologues de bassin (des scientifiques donc et pas des politiques doctrinaires). Dans certains cas, la nappe se purge quand elle est pleine (en hiver), et donc le captage n'a pas d'effet important sur le cycle de l'eau dans le bassin. C'est l'étude hydrologique qui devrait peser sur la décision d'autorisation.
Votre argument concernant l'espace pour chaque animal montre votre ignorance en matière de bien -être animal.
Il est inadmissible que la majorité des animaux d'élevage vivent des conditions en contradiction totale avec leurs besoins élémentaires.Prenons l'exemple des bovins qui devraient se nourrir essentiellement d'herbages puisqu'ils sont herbivores.Au lieu de cela on leur fait manger des céréales pleines d'OGM et importées la plupart du temps d'Amérique .Prenons aussi l'exemple de ces pauvres porcs qui ont besoin de se gratter et de se rouler dans la boue ,sont collés les uns aux autres et ne peuvent que se rouler dans leurs excréments.Et que dire encore des volailles élevées en batteries?
Je n'ai sans doute pas la même vision que vous du bien être animal. Je commente juste la contribution de SZ. Une augmentation des surfaces d'élevage ne change en rien les normes applicable (et à respecter) pour chaque animal. Cela change juste le nombre d'animaux sur un même élevage.
Et votre supposée connaissance du bien être animal ne repose que sur des dogmes. C'est quoi le "besoin élémentaire" d'un animal? Il est défini où? par qui? purement subjectif!
Moi je connais les normes applicables. Si vous n'en êtes pas satisfait, faite vous élire au parlement et faites les changer. ça s'appelle la démocratie.
Les besoins élémentaires des animaux ont été définis par les scientifiques .Je n'ai pas la présomption de les inventer .Votre réponse montre bien que la condition animale est le dernier de vos soucis.Quant à l'augmentation des surfaces d'élevage,elle entraîne bien sûr une augmentation du nombre d'animaux concernés par la maltraitance.
Quelles sont les références scientifiques que vous évoquez? Citez les! Sinon vos propos ne sont que du vent. Après je vous démonte une à une toutes vos sources en vous prouvant que leurs auteurs sont partisans et donc non objectifs ou que leurs études ne procèdent pas d'une démarche scientifique reconnue comme tel. Cela va m'amuser un moment.
Votre incompétence n'a d'égale que votre peu de conscience humaine.
Tout d'abord le bien-être animal est le signe d'une société civilisée.
J'ai donc de gros doutes concernant la façon dont vous traitez vos animaux d'élevage ou de compagnie.
Je fais partie de nombreuses associations de protection animale et d'environnement et je vois que la route est encore longue pour lutter contre la barbarie de certains hommes.
Par ailleurs ces élevages intensifs et ces extensions servent les intérêts des gros propriétaires et de la FNSEA inféodés aux lobbies de l'agroalimentaire.
Tout ceci va à l'encontre d'une agriculture durable , de circuit court proposant des produits de qualité dans le respect du vivant.
Pour vous les gens comme moi sont sans doute des utopistes rêveurs mais au moins j'ai la conscience tranquille et je fais travailler des jeunes agriculteurs aux valeurs saines.
A bon entendeur
Alors déjà, vos jugements moraux sur moi-même vous pouvez vous les mettre en suppositoire. Que je sache, je n'ai manqué de respect à personne ici. J'en attends de même de vous.
C'est vous et les vôtres qui considérez que la civilisation est liée à un quelconque bien être animal. C'est une vision d'un citadin bien planqué derrière sa TV. Perso j'ai plus d'empathie pour ces Ukrainien (et ces Russes) qui s'entretuent là-bas.
Quant à mes animaux domestiques, venez donc les voir. Je ne crois pas qu'ils aient vraiment envie fuguer pour aller chez vous.
Et qu'avez vous contre les "gros" propriétaires. Vous savez sans doute que l'agriculture est aussi une industrie mercantile, ne vous en déplaise, au même titre que la sidérurgie ou le luxe.
Après, votre rêve est tout à fait louable et je souhaite vraiment que vous et moi le voyons un jour. Ce que je conteste seulement c'est vos méthodes: la véhémence et le conflit plutôt que la sérénité et la persuasion. vous déclenchez les réactions. Dommage
Votre ton, Monsieur, suffit à lui-même pour juger quel genre d'humain vous devez être. Vos arguments ne sont pas plus légitimes que la science que visiblement vous niez, d'une part en la qualifiant de partisane, d'autre part, en ayant pas le courage de trouver vous-même les sources. Si vous n'êtes pas capable de comprendre les besoins vitaux des espèces animales, ça en dit long sur votre intérêt à autrui. Les normes en matière d'élevages intensifs sont déjà inacceptables et dérouler le tapis rouge à leur agrandissement dit tout simplement qu'encore plus d'animaux seront détenus dans des conditions insupportables. Pire, on ne peut pas faire. Pas assez de caractères pour développer les arguments écologiques et le contre sens pour lutter contre le réchauffement climatique que de soutenir la consommation d'origine animale. Ne restez pas sur le quai, monter donc dans le train de l'évolution et du bon sens.
ViGIBreizh avance des affirmations qu'il ne justifie pas et je lui dis que je peux les invalider quand il veut. Vous en avancez pas plus d'ailleurs. C'est je le redis un comportement partisan.
Et si vous comprenez les besoins vitaux des espèces animales, donnez vous aussi des études bien étayées.
C'est vous qui estimez que les normes existantes sont inacceptables. C'est votre droit. Moi je n'ai pas d'éléments pour juger comme vous le faites sur des critères qui seraient universels. Je place mon discours sur la simple contribution initiale. En l'occurrence, la seule contradiction que je peux accepter à ce stade est celle de MICHON Armelle sur l'impact possible sur le voisinage.
Vous remarquerez dans tous mes écrits ici que je ne porte jamais de jugements moraux comme vous le faites. Pourquoi? Parce qu'il n'y a pas qu'une seule morale. Alors pourquoi celle que vous tentez de m'imposer serait meilleure que la mienne? Et inversement. Et le bon sens, il change comme le vent.
Votre grossièreté est odieuse et n'a rien à faire sur une plate-forme citoyenne.
Je m'y connais sans doute plus que vous effectivement en matière de bien-être animal. Vous parlez de normes quand on parle d'être vivant.
Par ailleurs je suis désolée de vous dire que je connais et fréquente de nombreux agriculteurs que ce soit en agriculture raisonnée ou bio et je sais qu'ils travaillent dans le bon sens et ne soutiennent pas l'industrialisation de l'agriculture.
Alors votre incorrection et votre vulgarité vous pouvez la garder .
A ce propos je ne suis pas "il" mais "elle" mais cela aussi cela doit vous déplaire.
Et s'il vous plaît ne parlez pas de morale car quand on ne respecte pas l'animal on ne respecte pas l'homme .
Relisez Victor Hugo.
Alors premier point, notez que votre pseudo ne m'indiquait par un "elle" et que j'en suis très content. Je répond au même niveau de courtoisie que celui que je reçois. Donc, je peux continuer sur le même niveau avec vous, que se soit elle ou lui ne fait aucune différence.
Permettez moi de douter de votre compétence auto proclamée en matière de bien être animal. Le jour où cela sera sanctionné par un diplôme universitaire, on en reparlera vous et moi. Je peux donc affirmer ma propre compétence avec le même niveau de crédibilité.
Bien sur il y a des agriculteurs qui se sont fait une spécialité marketing du bio local. Vous conviendrez qu'ils ne sont pas majoritaires (pour l'instant).
Et encore une fois, afficher la morale comme argument unique n'a aucune valeur. La morale change avec le temps, avec l'espace, avec les peuples. Pourquoi la votre devrait-elle être la seule, l'unique? Pourquoi voudriez vous l'imposer, en bonne occidentale, au monde entier (voir même à vos concitoyens)?
il n'est pas néccessaire de polémiquer sur le sujet,
Vous avez raison pour votre vision des bassines ; ce ne sont pas ce type de bassine d'eau de ruissellement qui sont problématique, mais celles basées sur les nappes phréatiques sensibles. D'accord avec vous, c'est l'étude au cas par cs qui doit être respectée. Le prix de l'eau ainsi obtenu doit être prix en compte, car les méga bassines sont des projets d'un montant considérable. Ceci dit, la critique se pose davantage sur l'anticipation de la rareté de l'eau dans le choix des cultures ainsi soutenues. L'état hélas ne joue pas un rôle suffisant dans l'aide aux agriculteurs pour anticiper l'évolution du métier et des cultures en fonction du changement climatique. Je suis bien placée pour le dire, étant maraichère dans une zone pouvant être touchée par des sécheresse en toute période de l'année; le choix de cultures de légumes a déjà été modifié pour s'adapter, mais ce n'est que par des initiatives personnelles...
Vous savez bien que les agriculteurs sont des autoentrepreneurs, indépendants qui pour nombre d'entre eux refusent à se voir orienter/dicter leur activité quitte parfois à s'entêter dans des productions qui n'ont aucun avenir. Ce sont les plus adaptables qui s'en sortiront le mieux. Un leitmotiv dans une économie de marché.
Pour aider les agriculteurs, je crois plus à un renforcement/réorientation des travaux de l'INRA afin de proposer des alternatives en matière de variétés, de culture, de moyens de production afin d'aider l'adaptation des filières.
La question de la consommation de l'eau entre parmi d'autres dans ces considérations. Je crois qu'il faut que les agriculteurs arrêtent de faire la chasse aux subventions et se reconsacre à pérenniser/adapter leur production en priorité.
Cette transformation a déjà commencé, sans, à ce que je sache, d'aides spécifiques. Dans le sud un viticulteur qui arrache au profit de poivriers ou d'amandiers.
Quand à l'augmentation de la taille des élevage, on est d'accord que cela ne change pas les règles du bien être animal, existantes (qui peuvent être critiquées, mais ce n'est pas le sujet), par contre cela impacte l'environnement de l'exploitation. Les nuisances créées (transports, effluents d'élevage et leur épandage, risque sanitaire, origine des approvisionnements...) sont forcément amplifiées. Cela va dans le sens d'une industrialisation de l'agriculture qui n'est pas bonne pour l'environnement.
OK avec vous sur ce point.
Après si on ne veut pas d'industrialisation on n'est plus compétitif sur le prix des productions.
Au mieux, cela veut dire que la France n'est plus exportatrice de bien agricoles (c'est un choix politique de perdre un des derniers postes exportateur) à conditions de protéger les productions contre les importations à bas coûts (mais vous savez bien que c'est quasiment impossible). Et au pire cela tue l'agriculture Française dont il ne restera que des productions de niche en hyper frais pour un marché local.
Voilà, il faut savoir ce qu'on veut. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Et c'est à vous, les agriculteurs, de choisir en fait.
Mais c'est sans doute plus complexe que cela.
Quand vous dîtes que les normes d'élevage ne sont pas le sujet c'est faux ; tout est lié.
Sans compter que les risques de maladies augmentent avec la densité des élevage.
Et en ce qui concernent le choix des cultures face aux changements climatiques je connais déjà beaucoup d'agriculteurs et d'éleveurs qui remplacent le maïs par du sorgho économe en eau.
Voyez que je suis capable d'avancer des arguments que vous ne pouvez pas contrer.
Et il ne s'agit pas de polémique mais d'arrêter de mépriser les gens qui ont une conscience plus qu'un compte en banque.
J'ai dit que ce n'est pas le sujet initial de SZ. Lisez bien avant de prendre la mouche (d'un autre coté c'est une caractéristiques des partisans qui ne veulent pas la discussion, la contradiction. Il y en a plein ici sur de multiples sujets et j'adore les mettre devant leurs travers).
Par contre oui, vous avez raison, il n'y a pas de salut pour les agriculteurs sans un changement de leur productions pour s'adapter aux changements de conditions. J'en connais plein aussi, ne vous en déplaise. Mais adaptation ne veux pas dire agriculture vivrière de subsistance. L'agriculture restera une industrie du vivant. Je ne méprise personne ici (hormis les gens qui me méprisent moi même). J'ai une conscience (mais sans doute pas les mêmes critères que vous) ET j'ai un compte en banque (mais vous aussi je pense, et les agriculteurs français aussi).
Vous relirez plus tard vos écrits ici, à tête reposée, et vous prendrez peut-être conscience de qui est agressif ici. J'espère.
Vous avez évidemment raison. Je suis terrifié par l'état de notre pays ; une bande d'enfants gâtés qui veut leu beurre et l'argent du beurre, habitué par l'illusion de l'avoir eu aux dépens de nos enfants.
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